The Killer, le producteur Charles Roven donne quelques détails sur le remake du film

THE KILLER est une oeuvre culte pour de nombreux cinéphiles. Absent depuis 2017, le réalisateur John Woo a décidé de revenir pour réaliser un remake de l’un des ses films les plus appréciés. Une sacrée prise de risque.

Arrêt momentané

Ce film n’est pas seulement culte, il est aussi considéré comme le chef-d’oeuvre de Woo, y compris par lui-même. C’est avec THE KILLER qu’il a éclaté aux yeux du monde entier avant de rejoindre, quatre ans plus

tard, Hollywood. Exit Chow Yun-Fat, Danny Lee et Sally Yeh, place à Natalie Emmanuel (FAST AND FURIOUS X), Omar Sy (la série LUPIN) et Lupita Nyong’o (US). Le producteur Charles Roven (qui bosse notamment avec Christopher Nolan) a évoqué ce remake lors d’une interview accordée au média THE HOLLYWOOD REPORTER. « Nous avons bouclé le tournage du film après les grèves. Si tout se passe bien, nous le sortirons cette année ».

Refaire différemment

La version 2024 de THE KILLER est donc bouclée concernant les prises de vues. Le producteur, lui, déborde d’enthousiasme pour ce nouveau film. « John a toujours adoré les films de gangsters français, notamment ceux de Jean-Pierre Melville et les oeuvres avec Alain Delon ou Jean-Paul Belmondo. Ils étaient souvent tournés à Paris, une ville que John adore et souhaitait revisiter. Il a eu l’idée de le rendre plus moderne, plus vivant. Ainsi, il a fait le choix de remplacer Chow Yun-Fat (le tueur dans l’original, ndlr) par l’actrice Natalie Emmanuel ce qui donne une nouvelle dynamique intéressante. Pour moi, ce n’est pas exactement un remake du film de 1989, mais plutôt une inspiration. Il y a beaucoup de différences, mais les scènes d’action seront toujours délirantes ! ».

A travers l’Histoire, de nombreux cinéastes ont déjà réalisés des remakes de leurs propres films : Tim Burton (FRANKENWEENIE), Michael Haneke (FUNNY GAMES), Leo McCarey (ELLE ET LUI), William Wyler (ILS ETAIENT TROIS), Cecil B. DeMille (LES DIX COMMANDEMENTS), Alfred Hitchcock (L’HOMME QUI EN SAVAIT TROP) ou encore John Ford (TROIS SUBLIMES CANAILLES) pour en citer quelques-uns. Certains ont mieux réussi que d’autres et on peut toujours laisser une chance à cette nouvelle version qui est au moins assurée d’être fidèle à la vision de son auteur. Pas sûr toutefois qu’on y retrouve le génie unique de l’original.

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