L’Histoire des Oscars : 1996, l’année Braveheart

Dans cette catégorie, on fait le tour des cérémonies les plus marquantes de l’Histoire des Oscars…

Le 25 mars 1996 – 68ème cérémonie

Whoopi Goldberg est en feu pour sa présentation des Oscars. Une cérémonie exaltante, des stars à chaque rangée, une ambiance festive. Voilà une cérémonie mémorable qui a vu triompher un certain Mel

Gibson avec son épique BRAVEHEART. L’épopée historique de « Mad Mel » était nommé dix fois et elle est repartie avec cinq récompenses : meilleur film, meilleure réalisation, meilleur montage de son, meilleure photographie et meilleur maquillage. L’acteur-réalisateur a donc pu passer au-dessus de sa déception de ne pas être nommé dans la catégorie meilleur acteur. Cette dernière a vu triompher, à la surprise générale, Nicolas Cage pour son rôle dans le film LEAVING LAS VEGAS alors qu’Anthony Hopkins (NIXON) et Sean Penn (LA DERNIERE MARCHE) étaient favoris. Ce dernier se consolera en voyant sa partenaire Susan Sarandon gagner la précieuse statuette devant Meryl Streep qui était nommée pour SUR LA ROUTE DE MADISON.

Brad Pitt n’aura pas le droit à son premier oscars malgré sa belle prestation dans L’ARMEE DES DOUZE SINGES. Il faut dire que Kevin Spacey était probablement imbattable cette année là dans l’inoubliable USUAL SUSPECTS. Le film de Bryan Singer remportera également (et à juste titre) l’oscar du meilleur scénario original, devançant Randall Wallace pour BRAVEHEART.

Les grands perdants

BABE, le film culte de George Miller, avait obtenu la bagatelle de sept nominations ! Il devra malheureusement se contenter d’une seule statuette, celle des meilleurs effets visuels. Dans cette édition particulière où il y a eu un grand partage des récompenses, le film de Ron Howard, APOLLO 13, a également déçu : nommé neuf fois, il n’a remporté que deux récompenses (meilleur mixage de son et meilleur montage). NIXON, le film d’Oliver Stone, était lui nommé quatre fois et n’a finalement rien emporté. Plus étrange, L’ARMEE DES DOUZE SINGES n’a été cité que deux fois et n’a rien gagné…

Laisser un commentaire