Une date, une histoire : la fin originale de DIE HARD 3 – UNE JOURNEE EN ENFER

UNE DATE, UNE HISTOIRE est une rubrique au texte court, qui reviendra régulièrement sur une date clé du cinéma, se référant à un événement en particulier, une sortie de film, une polémique ou tout autre fait qui a eu lieu dans l’Histoire.

Nous sommes en 1995 lors du montage de DIE HARD 3.

Enorme réussite et carton total lors de sa sortie en 1995, DIE HARD 3 – UNE JOURNEE EN ENFER a toujours souffert d’une fin un poil décevante. Après avoir assisté à un film d’action aussi millimétré, on a cette impression que l’épilogue semble un peu précipité. D’ailleurs, ce fut une source de débats au sein de la production puisque deux fins avaient été tournées lors des prises de vues.

UNE JOURNEE EN ENFER devait, à l’origine, se conclure d’une manière plus abrupte. Simon (l’antagoniste incarné par Jeremy Irons) a réussi à s’échapper et s’est réfugié quelque part dans sa Hongrie natale après avoir doublé et trahi tout le monde y compris son équipe. John McClane (Bruce Willis), lui, a tout perdu, ayant été mis à pied par la police qui lui fait porter le chapeau pour les crimes de Simon. Lorsque McClane le retrouve, un jeu d’énigmes commence avec un lance-roquettes dépourvu de visée. Si Simon ne trouve pas la réponse, il doit actionner la détente. Sans ce système, impossible de distinguer où se trouve l’avant et l’arrière. McClane l’oblige alors à tirer sous la menace d’une arme. Pensant piéger son ennemi, Simon retourne l’arme sans se douter qu’il est en train de la retourner contre lui-même.

Cette conclusion n’a pas été retenue à cause de sa cruauté. Le studio s’est opposé à cette idée, arguant que McClane doit rester « humain » sans s’attirer une quelconque morale discutable. Le scénariste (Jonathan Hensleigh) se défendra en insistant sur le fait que c’est justement cela qu’il veut montrer : un McClane qui n’a plus rien à perdre et poussé à bout par la volonté d’un seul homme (Simon). McTiernan devra toutefois s’incliner et réfléchir à la fin que l’on connaît tous.

Visionnez cette épilogue originale ci-dessous.

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