Leonardo DiCaprio, son incroyable succès au box-office français

Alors que KILLERS OF THE FLOWER MOON marque son retour sur grand écran, quatre ans après ONCE UPON A TIME IN HOLLYWOOD, Leonardo DiCaprio jouit d’une popularité toujours prégnante. En France, il poursuit une exceptionnelle série qu’il pourrait bien confirmer dans quelques jours avec le nouvel opus de Martin Scorsese.

Pas de franchise(s)

C’est simple, depuis 25 ans, seul un de ses films n’a pas dépassé le million d’entrées : MENSONGES D’ETAT qui a échoué à 890 869 entrées en 2008. DiCaprio a cumulé 68 101 644 entrées en 33 films, soit une

moyenne affolante de 1 891 712 spectateurs par long-métrage. Et le tout, sans franchises, ni super-héros, ni film destiné à un public familial. Au contraire, il est porteur d’un cinéma exigeant qui mêle à merveille les récits pointus avec une volonté d’ouverture au public. En gros, faire de la qualité sans être ésotérique. Ainsi, des films comme THE REVENANT et SHUTTER ISLAND peuvent grimper jusqu’à respectivement 3,8 millions et 3,1 millions de tickets vendus.

L’aura de l’acteur ne se dément pas et rien ne semble entacher l’image d’un homme qui a fait des choix de carrière prestigieux. Un peu trop ? Certains de ses détracteurs pointent du doigt le fait qu’il n’a jamais réellement pris de risques concernant ses choix de metteurs en scène : Martin Scorsese, Quentin Tarantino, Steven Spielberg, Christopher Nolan, Danny Boyle, Baz Luhrmann, Clint Eastwood. Des noms effectivement ronflants. Mais il a toujours soutenu une démarche artistique forte en se faisant de plus en plus rare, devenant ainsi la dernière star capable de disparaitre des radars sans baisser en popularité.

Le pacte artistique

Une relation particulière s’est nouée entre lui et le public. Elle date du méga carton de TITANIC qui reste le plus grand succès de tous les temps dans l’Hexagone (20,634 millions de spectateurs réunis). Il aurait pu devenir une simple star éphémère enchaînant les grosses productions bien payées, mais a préféré faire des choix osés et professionnellement enrichissants. Ainsi est née une promesse avec les spectateurs : quand Leo sera devant la caméra, le film sera hors normes, éloigné du tout venant hollywoodien. Il n’est donc pas étonnant que le plus classique MENSONGES D’ETAT soit le film le moins populaire. Quand il

mêle son talent à des concepts forts (SHUTTER ISLAND, INCEPTION, LA PLAGE), c’est un carton assuré. Quand il est là pour performer (THE REVENANT, LE LOUP DE WALL STREET, J.EDGAR), il attire la curiosité et déclenche un succès. Quoi qu’il fasse, quelque chose se passe. Il est la caution d’un cinéma qualitatif, jamais confectionner pour plaire aux masses. Il y a toujours un point de vue et une proposition qui peuvent déplaire (comme avec le déroutant ONCE UPON A TIME IN HOLLYWOOD), mais qui s’avèrent toujours réfléchis. On ne sait pas encore si KILLERS OF THE FLOWER MOON poursuivra la série de cartons de Léo au box-office, mais il y a tout de même peu de doutes à avoir : le « moins bon » résultat de l’association Dicaprio – Scorsese est AVIATOR en 2005 qui avait tout de même réuni 1,783 million de spectateurs.

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