Braveheart, 5 anecdotes sur le film culte de Mel Gibson

Sorti en 1995, le film BRAVEHEART réalisé par Mel Gibson fut un véritable triomphe. Retour sur cette oeuvre culte à travers une poignée d’anecdotes qui racontent son histoire.

Trop vieux Mel Gibson ?

Avant même que le scénario ne passe entre plusieurs mains (avant de terminer dans les siennes, ce qui fera de BRAVEHEART son deuxième film en tant que réalisateur), Mel Gibson avait refusé le rôle de William Wallace, arguant le fait qu’il était trop vieux pour pouvoir l’incarner. Mais la Paramount a fait pression, déclarant qu’il ne financerait pas le projet sans lui en tête d’affiche. L’acteur fut donc contraint de le faire, pour notre plus grand bonheur.

Attention aux chevaux !

BRAVEHEART a connu de nombreuses péripéties de tournage dont l’une fut assez… cocasse (après coup bien sûr). En effet, Gibson a fait l’objet d’une enquête par une organisation de protection des animaux qui était convaincue que les faux chevaux étaient… réels ! Ce n’est que lorsque l’un des assistants de Gibson a fourni des images filmées du tournage que ils ont été convaincus du contraire.

Une réplique légendaire

Vous vous souvenez certainement de cette réplique devenue culte : « Ils peuvent nous ôter la vie, mais ils ne nous ôteront jamais notre liberté ! ». Celle-ci fut classée intégrée dans le classement des 100 plus grandes répliques de tous les temps par l’AFI, l’institut du cinéma américain.

Un film plus brutal existe

Mel Gibson a dû atténuer les scènes de bataille du film pour éviter une note NC-17 de la MPAA ; la version finale a été classée R pour « guerre médiévale brutale ». Gibson et le monteur Steven Rosenblum avaient initialement un film de 195 minutes, mais Sherry Lansing, qui était à la tête de la Paramount à l’époque, a demandé à Gibson et Rosenblum de réduire le film à 177 minutes. Selon Gibson dans une interview de 2016 avec le média Collider, il y a une version de quatre heures du film. Une version que l’on n’a malheureusement jamais vue…

Une Histoire refaçonnée

Quelques années après la sortie, Mel Gibson est revenu sur les critiques qu’il a subies concernant les approximations historiques de son film. Pour lui, c’est avant tout une affaire de cinéma. «  »Certaines personnes ont dit qu’en racontant l’Histoire, nous avons gâché l’Histoire. Cela ne me dérange pas parce que ce que j’ai fait, c’est offrir une expérience cinématographique, et je pense que les films sont là avant tout pour divertir, puis enseigner, puis inspirer. Il y avait des inexactitudes historiques, oui, mais peut-être qu’il n’y en avait pas, qui peut dire ? Dans le fond, il y a très peu d’histoire sur Wallace. Ce n’était pas nécessairement authentique. Dans certaines des choses que j’ai lues à son sujet, il n’était pas aussi gentil qu’il l’était au cinéma. Nous l’avons un peu romancé, mais c’est le langage du film – vous devez le rendre cinématographiquement acceptable. En fait, c’était un monstre – il sentait toujours la fumée parce qu’il brûlait des villages ! Il était comme ce que les Vikings appelaient un «berserker». Mais nous avons un peu changé l’équilibre, parce que quelqu’un doit être le bon et quelqu’un le méchant, et chaque histoire a son propre point de vue. C’était notre parti pris. »

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