Cette rubrique s’intéresse, chaque semaine, à un grand film (et pas toujours les plus connus) en résumant en quelques lignes sa petite histoire. En somme, une brève, un texte court et une information concise !
UN APRES-MIDI DE CHIEN réalisé par Sydney Lumet (1975)
Le pitch : Par un chaud après-midi d’août 1972, trois hommes se lancent à l’assaut de la First Savings Bank, à Brooklyn. Armés et décidés, ils espèrent piller des coffres remplis de l’argent qui changera leur vie. Si l’un des malfrats préfère abandonner, Sonny et Sal parviennent à contraindre les employés de la banque à ouvrir le coffre. Mais celui-ci est quasiment vide. Saisis de stupeur, les deux complices n’ont plus d’autre choix que de maintenir le siège de la banque, la police ayant encerclé les lieux. Nul échappatoire possible, seuls leurs otages pourraient leur servir à sauver leur peau. A l’extérieur se pressent badauds et journalistes.
Autour du film : Le long-métrage réalisé par Sydney Lumet s’inspire d’un fait divers relaté dans un article écrit par P.F. Kluge et Thomas Moore. L’histoire d’un braquage se déroulant le 22 août 1972 à Brooklyn et qui se termina mal pour ses principaux auteurs. Alors qu’il était emprisonné dans un pénitencier fédéral, John Wojtowicz, le malfrat amateur dont s’inspira Al Pacino pour son personnage, reçut une somme de 7 500 dollars ainsi qu’un pourcentage sur les bénéfices générés par le film.
La réplique : « Vos promesses, c’est du bidon ! »
Le film : Dans UN APRES-MIDI DE CHIEN, Al Pacino est certes exceptionnel d’intensité, mais il ne faudrait pas oublier la prestation magnifique du regretté John Cazale dont la vie fut malheureusement écourtée par un cancer du poumon. Ce qui lui donne finalement une filmographie parfaite avec les deux opus du PARRAIN, CONVERSATION SECRETE, VOYAGE AU BOUT DE L’ENFER et UN APRES-MIDI DE CHIEN. Les deux acteurs forment un grand duo dans un film qui reste un exemple en terme de montage et de mise en scène.
EQUIPE TECHNIQUE
Casting : Al Pacino – John Cazale – Charles Durning – James Broderick – Lance Henriksen
Photographie : Victor J.Kemper
Costumes : Anna Hill Johnstone
Montage : Dede Allen – Angelo Corrao
Production : Martin Bergmann – Martin Elfand
Scénario : Frank Pierson
Réalisation : Sydney Lumet
