Le film de l’année : 2004

LE FILM DE L’ANNEE est une rubrique qui se concentre sur les événements cinématographiques marquants de l’année choisie. Place cette fois à l’année 2004.

Le Scandale de l’année : LA PASSION DU CHRIST de Mel Gibson

C’est le film qui va faire le plus jaser. Avec son énorme succès mondial (plus de 600 millions de dollars de recettes mondiales), LA PASSION DU CHRIST va s’attirer la foudre de certaines associations, le film étant même taxé d’antisémitisme à l’instar de son auteur. La violence est également pointée du doigt et le long-métrage ne sortira tout simplement pas dans de nombreux pays. Encore aujourd’hui, les désaccords sont nombreux sur cette oeuvre…

L’Oscar du meilleur film : LE SEIGNEUR DES ANNEAUX – LE RETOUR DU ROI de Peter Jackson

Hormis TITANIC (qui est un cas un peu à part), rares auront été les immenses blockbusters a être consacrés. LE RETOUR DU ROI, troisième épisode d’une des plus grandes trilogies de tous les temps (n’ayons pas peur des mots) remporte tout sur son passage avec onze oscars : meilleur film donc, mais aussi meilleur réalisateur, meilleur scénario adapté, meilleurs décors, costumes, mixage sonore, musique de film, musique originale, maquillage, montage et effets visuels ! Ses concurrents, MYSTIC RIVER et MASTER AND COMMANDER entre autre, ne peuvent rien faire.

Le César du meilleur film : LES INVASIONS BARBARES de Denys Arcand

Dans une édition assez faiblarde, c’est Denys Arcand et ses invasions barbares qui emportent la mise. Ce film, pratiquement disparu depuis, avait soulevé un petit enthousiasme à l’époque. Aujourd’hui, l’ensemble semble un peu daté, mais peut rester une curiosité pour ceux qui auraient envie de visionner tous les lauréats des César.

Le plus gros succès de l’année en France : LES CHORISTES réalisé par Christophe Barratier

Dans une année où HARRY POTTER, SHREK et SPIDER-MAN sont présents, c’est LES CHORISTES qui balaie tout sur son passage. Un véritable film-phénomène dont le succès s’est étalé sur près de 40 semaines (!) : démarré à 786 200 tickets vendus, il finira sa course à 8 636 016 entrées. Devant SHREK 2 (7 185 626 spectateurs réunis) et HARRY POTTER ET LE PRISONNIER D’AZKABAN (7 138 548 entrées). Très très fort.

Le phénomène mondial de l’année : SHREK 2 réalisé par Andrew Adamson, Conrad Vernon, Kelly Asbury

Le premier volet avait fait sensation en 2001 : ce film d’animation que personne n’attendait a rapporté 484 millions de dollars, s’appuyant sur un bouche à oreille dantesque. Trois ans plus tard et des tonnes de DVD vendues, la franchise SHREK revient avec un deuxième opus qui casse la baraque avec 920 millions de dollars de recettes mondiales pour un coup de production de 70 millions. À l’époque, il détenait le titre de film d’animation le plus rentable de tous les temps. Il sera battu 9 ans plus tard par MOI, MOCHE ET MECHANT 2 (970 millions).

La star de l’année : Brad Pitt

Dans un univers hollywoodien qui entre dans l’ère de la franchise, les stars commencent à perdre de leur aura. Brad Pitt, lui, vient remonter les bretelles de tout le monde en faisant du neuf avec du vieux. La grande épopée historique, sous-genre phare des années 40 à 60, frappe le grand écran dans un écrin de modernité et un budget maousse de 160 millions de dollars. Au final, quasiment 500 millions de dollars de recettes mondiales et un Brad Pitt au sommet qui a grandement contribué au succès de ce film anachronique. Ajoutons également un autre grand succès avec OCEAN’S TWELVE.

La révélation de l’année : James Wan

James Wan n’a pas seulement lancé une franchise interminable avec SAW. Il a également lancé sa carrière. Petite bombe horrifique inattendue de 2004 (succès critique et public produit pour 1 million de dollars et qui en a rapporté 103 millions !), SAW nous impose un nouveau réalisateur de genre qui va prendre de l’épaisseur au fil des années. Un véritable parcours « à l’américaine » où il s’imposera avec DEAD SILENCE puis, surtout, INSIDIOUS et CONJURING. Le studios se l’arrachent et lui signent un gros contrat pour qu’il s’occupe de FAST AND FURIOUS 7 et AQUAMAN. Un réalisateur qui compte et qu’on aimerait bien revoir dans le genre qui l’a vu éclore…

Laisser un commentaire