Cette rubrique s’intéresse, chaque semaine, à un grand film (et pas toujours les plus connus) en résumant en quelques lignes sa petite histoire. En somme, une brève, un texte court et une information concise !
Le pitch : En 1938, Guido, jeune homme plein de gaieté, rêve d’ouvrir une librairie, malgré les tracasseries de l’administration fasciste. Il tombe amoureux de Dora, institutrice étouffée par le conformisme familial et l’enlève le jour de ses fiançailles avec un bureaucrate du régime. Cinq ans plus tard, Guido et Dora ont un fils: Giosue. Mais les lois raciales sont entrées en vigueur et Guido est juif. Il est alors déporté avec son fils.
Autour du film : Portant le même titre que le film de Frank Capra réalisé en 1946, l’oeuvre de Roberto Benigni fait en réalité référence à une phrase écrite par Trotsky lorsqu’il allait se faire assassiner par les sbires de Staline. Il écrivit à sa femme “La vie est belle”. D’ailleurs, le film de Capra déroule un autre contexte puisqu’il parle avant tout d’un homme à la dérive qui sera aidé par un ange. Un chef d’oeuvre également, au passage, avec l’inoubliable duo James Stewart –
Donna Reed.

La réplique : “Rien n’est plus nécessaire que le superflu.”
Le film : Quand on a huit ans et que l’on découvre LA VIE EST BELLE, on est naïf et on se prend au jeu orchestré par Benigni. Et on reçoit l’une des ses premières claques cinématographiques. C’est l’auteur de ces lignes qui se raconte et qui l’a ensuite redécouvert puis revu encore et encore. LA VIE EST BELLE est un chef-d’oeuvre d’une intensité absolue qui traite du conflit 39-45 avec une subtilité rare. Véritable phénomène à sa sortie, il est aujourd’hui encore l’un des films les plus appréciés des spectateurs.
EQUIPE TECHNIQUE
Acteurs : Roberto Benigni – Nicoletta Braschi – Giorgio Cantarini – Giustino Durano – Pietro Da Silva
Décors : Danilo Donati
Photographie : Tonino Delli Colli
Musique : Nicola Piovani
Montage : Simona Paggi
Scénario : Vincenzo Cerami – Roberto Benigni
Réalisation : Roberto Benigni
LA VIE EST BELLE (1998) – 1h56