Sorti en 1994, SPEED est resté l’un des films les plus aimés des années 90 grâce à sa propension à offrir aux spectateurs un spectacle continu où la dynamique ne faiblit pas une seule seconde. Que ce soit à l’écran ou en coulisses, le film réalisé par Jan De Bont n’a pas manqué de rebondissements. Retour sur dix anecdotes qui ont fait de SPEED l’un des action movie les plus fun des trois dernières décennies.
- La scène du saut de bus n’était pas dans le script original. Le réalisateur Jan de Bont en a eu l’idée un jour alors qu’il conduisait autour de Los Angeles et a remarqué qu’une section de l’autoroute I-105 manquait.
- Jan de Bont a insisté pour que Keanu Reeves se fasse couper les cheveux. Les dirigeants de la 20th Century Fox ont été horrifiés lorsqu’ils ont vu le buzzcut qu’il avait adopté pour le film, allant jusqu’à menacer de reporter le film afin que ses cheveux puissent repousser.
- Les dirigeants de la 20th Century Fox n’étaient pas convaincus que Keanu Reeves avait suffisamment d’influence pour être la vedette du film, insistant sur le fait qu’une grande actrice devait jouer à ses côtés. Jan de Bont a refusé. Ce dernier a choisi Sandra Bullock et le studio n’a cédé que quinze jours avant le début des prises de vues.
- Pour la séquence de saut de bus, une rampe a été construite. Le bus a été démarré à environ un mile en arrière et a accéléré vers la rampe. Au moment où il touche la rampe, il avait atteint une vitesse de 100 kilomètres à l’heure. Il a parcouru une trentaine de mètres et ses roues avant ont atteint une altitude de six mètres au-dessus du sol, ce qui était plus élevé que prévu. Les caméras n’ont pas été placées correctement et la partie avant supérieure du bus sort du cadre lorsque le bus atteint le point maximum du saut.
- Jan De Bont est un grand fan de Stanley Kubrick et a essayé d’inclure un clin d’œil au cinéaste dans tous ses films. Ici, c’est une référence littérale alors qu’ils s’écrasent devant le Grauman’s Chinese Theatre où ils montrent une réédition de 2001, L’ODYSSEE DE L’ESPACE.
- Bien que cela ne fasse pas partie du scénario original, Keanu Reeves et Jan de Bont ont tous deux convenu que mimer la gomme à mâcher était un moyen ingénieux de préfigurer les « sentiments instinctifs » de Jack Traven, exposant ainsi ses processus de pensée au public. Cette révélation s’est produite après que Keanu ait ajouté ce geste avec désinvolture dans l’une des prises.
- Quand Keanu Reeves brise la vitre de la porte du bus au début du film, c’était un accident. Jan de Bont l’a aimé et l’a donc conservé dans le montage final.
- Le film a littéralement manqué d’argent avant d’être terminé. Lorsqu’il a été présenté pour la première fois à un public, les scènes du métro étaient des storyboards animés ! Le public les a tellement aimés que le studio a trouvé les fonds nécessaires pour tourner les séquences manquantes.
- Keanu Reeves n’était pas du tout intéressé à jouer dans un film d’action, alors Jan De Bont a dû le convaincre. Il lui a assuré que ce serait amusant et qu’il serait autorisé à faire autant de cascades qu’il le souhaitait. Résultat, l’acteur a réalisé 90 % de ses cascades.
- SPEED n’avait pas vraiment les faveurs du studio pour être un éventuel succès au box-office. C’est seulement lors des projections tests qu’un producteur de la Fox s’est rendu compte qu’ils pourraient avoir un film à succès entre les mains : il a en effet remarqué que les membres du public reculaient lorsqu’ils avaient besoin d’aller aux toilettes, afin qu’ils manquent le moins possible de ce qui se déroule à l’écran !
