Les brèves de grands films : Le Samouraï

Cette rubrique s’intéresse, chaque semaine, à un grand film (et pas toujours les plus connus) en résumant en quelques lignes sa petite histoire. En somme, une brève, un texte court et une information concise !

LE SAMOURAÏ réalisé par Jean-Pierre Melville (1967)

Le pitch : Jef Costello, dit le Samouraï est un tueur à gages. Alors qu’il sort du bureau où git le cadavre de Martey, sa dernière cible, il croise la pianiste du club, Valérie. En dépit d’un bon alibi, il est suspecté du meurtre par le commissaire chargé de l’enquête. Lorsqu’elle est interrogée par celui-ci, la pianiste feint ne pas le reconnaître. Relâché, Jeff cherche à comprendre la raison pour laquelle la jeune femme a agi de la sorte.

Autour du film : Alain Delon a proposé à Jean-Pierre Melville plusieurs adaptations de romans toutes refusées à cause des droits qui compliquent régulièrement la donne. C’est dans ce contexte que le cinéaste propose un écrit original au comédien, une histoire qu’il a lui-même écrite quelques années plus tôt pour laquelle il avait Delon en tête. Ce dernier accepta le projet avec beaucoup d’enthousiasme.

La réplique : « Arrêté, je deviens un danger pour l’intermédiaire ».

Le film : Chef-d’oeuvre de précision, ce long-métrage est indubitablement l’un des plus épurés de son auteur, capable d’imprimer durablement les esprits avec un minimum d’éléments. Costello est un personnage-fantôme, un être de façade sans identité et froid, une véritable âme errante magnifiée par la sobre prestation d’Alain Delon. LE SAMOURAÏ est un film fascinant qui n’a rien perdu de sa force plus de 57 ans après.

EQUIPE TECHNIQUE

Casting : Alain Delon – François Périer – Nathalie Delon – Cathy Rosier – Michel Boisrond

Musique : François de Roubaix

Photographie : Henri Decäe

Décors : François de Lamothe

Scénario : Jean-Pierre Melville – Georges Pellegrin

Réalisation : Jean-Pierre Melville

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