Box-Office France, Dany Boon n’attire pas les foules avec sa nouvelle comédie

Certains pourront dire que ce n’est que le premier jour, mais ce premier jour veut souvent dire beaucoup. Dany Boon fut, qu’on le veuille ou non, le champion du box-office national durant la dernière décennie. Les chiffres de son nouvel opus, LA VIE POUR DE VRAI, sont très éloignés de ses standards.

Loin derrière

Avec 41 125 entrées sur une combinaison de copies élevée (702), LA VIE POUR DE VRAI réalise un démarrage plombant. Si on ajoute les avants-premières, le film en est à 80 254 tickets vendus. En tant que réalisateur, Boon n’avait atteint qu’une fois ce niveau avec LA MAISON DU BONHEUR dans une

configuration totalement différente puisque c’était avant le raz-de-marée de BIENVENUE CHEZ LES CH’TIS : il avait alors totalisé 36 962 entrées pour un total de 1,1 million de spectateurs réunis. C’est par la suite que l’acteur-réalisateur a tout raflé : LES CH’TIS, bien sûr, (558 359 entrées le premier jour pour 20,489 millions au total), en 2008 puis RIEN A DECLARER trois ans plus tard (301 089 entrées pour 8,150 millions au cumul), SUPERCONDRIAQUE en 2014 (367 153 entrées pour un total de 5,269 millions), RAID DINGUE en 2017 (181 139 spectateurs réunis pour un cumul de 4,571 millions) puis LA CH’TITE FAMILLE en 2018 (451 530 entrées pour 5,626 millions au final).

Le monde a changé…

Cette fois, l’attente n’était pas aussi grande et la pandémie n’a pas été tendre avec toutes ces comédies ayant eu du succès auparavant. En témoigne le score faible du troisième volet de QU’EST-CE QU’ON A FAIT AU BON DIEU ? l’an dernier qui a à peine dépassé les 2,4 millions de tickets vendus (contre 12 millions pour le premier et 6,7 millions pour le deuxième). LA VIE DE POUR DE VRAI réunissait pourtant le duo phare des Ch’tis avec le duo Kad Merad – Dany Boon, mais cela n’a pas suffit pour attirer la curiosité des spectateurs. Bien sûr, les vacances peuvent l’aider à grimper quelque peu, mais les avis semblent mitigés voire pire, indifférents. Pas sûr que le film puisse rentrer dans ses frais au vu du budget de production élevé (23 millions d’euros tout de même).

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