Pour qui sonne le glas, Gary Cooper et Ingrid Bergman au sommet

Adaptation d’un roman écrit par Ernest Hemingway, POUR QUI SONNE LE GLAS est une épopée comme on n’en fait plus, un prestige du cinéma hollywoodien réalisé en 1943. 

L’ambition d’un homme

C’est un temps où un producteur mégalo qui venait de sortir l’immense AUTANT EN EMPORTE LE VENT et du film d’Alfred Hitchcock , REBECCA, désirait ardemment adapter le roman d’Hemingway. Ce producteur s’appelait David O.Selznick. Mais après tant d’énergie dépensée, il ne se sent pas d’attaque à poursuivre une nouvelle épopée. Il revend alors les droits à Paramount et Sam Wood tout en gardant un oeil sur la production. 

Dans cette fabuleuse histoire, on y suit Robert Jordan (le grand Gary Cooper), un américain, qui est venu combattre pour la République espagnole. Il est chargé de faire sauter le pont que gardent les fascites. Il est conduit dans les montagnes à un petit groupe de républicains qui l’aidera. Le chef Pablo (Akim Tamiroff) est peu combatif et c’est sa femme Pilar (Katina Paxinou) qui prend le

commandement. Robert rencontre une jeune fille recueillie par Pilar, Maria (magnifique Ingrid Bergman). 

Un immense succès

Aujourd’hui, plus de 70 ans après sa sortie, POUR QUI SONNE LE GLAS possède ce charme désuet de ces grands films qui ont néanmoins marqué l’Histoire. Ce fut un énorme succès à sa sortie, et notamment en France avec 8 274 596 entrées. Le duo formé par Gary Cooper et Ingrid Bergman est exceptionnel et rappelle toujours un souvenir vivace de cinéphile découvrant la fabuleuse attraction des acteurs devant la caméra. Moins connu et grandiose que DUEL AU SOLEIL ou AUTANT EN EMPORTE LE VENT, le film de Sam Wood mériterait d’être plus reconnu aujourd’hui.​

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