Highlander, 5 anecdotes sur le film culte de Russell Mulcahy

Il y a bien eu des suites, une série et divers autres projets autour de HIGHLANDER, mais le tout premier épisode réalisé en 1986 par Russell Mulcahy restera unique et certainement le plus apprécié. Le succès fut assez modéré en salles, mais son énorme carton en videoclub a fait de lui, au fil des années, un véritable film culte. Revenons sur ce dernier avec quelques anecdotes de production.

Un anglophone néophyte

Christopher Lambert venait à peine d’apprendre l’anglais lorsqu’il a pris ce rôle. En effet, le seul autre film anglophone dans lequel il avait joué était GREYSTOKE où il prononçait peu de mots. Il a alors passé du temps avec un coach afin de développer un langage qui ne sonnait pas « étranger ».

Une semaine dorée

Pour HIGHLANDER, toutes les scènes de Sean Connery devaient être filmées en une semaine, en raison du calendrier serré de l’acteur. Ce dernier avait parié avec Russell Mulcahy qu’il n’arriverait jamais à tout boucler en sept jours, mais le réalisateur a remporté le pari. Pour son travail hebdomadaire, l’inoubliable interprète de James Bond a touché la modique somme de 1 million de dollars. C’est ce qu’on appelle une semaine rentable.

Sean Connery dénoncé

Selon Christophe Lambert et Russell Mulcahy, Sean Connery était souvent ivre pendant le tournage en Ecosse. Le réalisateur a déclaré. « Nous avons tourné vite en Ecosse, à Londres et à New-York. Le budget n’était que de 13 millions, donc c’était un peu un film guérilla. ». En outre, durant les difficultés rencontrées au quotidien par l’équipe de production, il n’était pas rare de voir Connery ouvrir une bouteille de scotch. « Un jour, lors d’un vol, Sean a sorti un scotch qu’un ami lui avait donné. Il a voulu me faire boire, ce qui m’a rendu fou de colère ! ».

L’inspiration Queen

Queen avait initialement prévu d’enregistrer une seule chanson pour ce film, mais après avoir visionné des images de HIGHLANDER, ils ont été inspirés pour en écrire davantage. Les membres du groupe avaient chacun une scène préférée et composaient des chansons spécialement pour elles. Brian May a écrit « Who Wants to Live Forever » pendant le trajet en taxi après avoir vu le film, et Roger Taylor a utilisé la phrase « C’est une sorte de magie » comme base pour la chanson finale.

Des véritables guerriers

Selon Russell Mulcahy , les scènes de bataille ont été filmées dans toutes sortes de conditions météorologiques folles, y compris la neige et la pluie dense. Il a fait l’éloge des figurants, qui étaient tous des locaux et ne voulaient « rien d’autre qu’une bonne bouteille de scotch à la fin de la journée ». Mulcahy s’est émerveillé qu’ils dorment même dehors, boivent la moitié de la nuit tout en se présentant au travail le matin. Même si, parfois, il a fallu calmer les ardeurs sur le champ de bataille : en effet, une journée de tournage s’est transformée journée médicale suite à un engagement un peu trop prononcé des concernés. Résultat, de multiples blessures (mineures) ont du être soignées.

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