Pretty Woman, le film culte avec Richard Gere et Julia Roberts en 5 anecdotes

Le film de Garry Marshall est un grand incontournable du cinéma américain des 90s. Véritable phénomène à sa sortie en salles lors de l’année 1990, PRETTY WOMAN avait rapporté à l’époque 463,4 millions de dollars (l’équivalent aujourd’hui de 1,026 milliard pour… une comédie romantique !) et cumulé plus de 4 millions d’entrées en France. Son impact ne s’est déjà démenti au fil des années et les nombreuses rediffusions télévisées ont contribué à lui offrir une belle longévité. Faisons ici un petit retour sur la production du film avec 5 anecdotes surprenantes et amusantes.

Un changement de titre

Non, le film de Garry Marshall ne s’est pas toujours nommé PRETTY WOMAN. Durant un long moment, il était question de le titrer 3000 DOLLARS, soit la somme offerte par Edward à Vivian pour la semaine passée ensemble. Conscient que ce titre ne colle pas vraiment avec l’esprit romantique de son scénario, le cinéaste s’active pour le modifier. Ce sera finalement PRETTY WOMAN qui se réfère finalement au titre de la musique (tout aussi culte) interprété par Roy Orbison.

Al Pacino et Michelle Pfeiffer dans les rôles principaux

Non, Julia Roberts et Richard Gere n’étaient pas les premiers choix pour incarner Edward et Vivian. Un autre duo d’acteurs avait la préférence du réalisateur Garry Marshall : Al Pacino et Michelle Pfeiffer. Les deux déclineront la proposition, mais ce ne sera que partie remise puisque Marshall va les réunir un an plus tard pour FRANKIE ET JOHNNY.

PRETTY WOMAN ne devait pas être une comédie romantique

Saviez-vous que Vivian était censée mourir dans le script original ? Plus sombre et moins sympathique, ce dernier était traversé de séquences assez violentes moralement. Puis TOUCHSTONE, filiale de Disney, et Garry Marshall sont arrivés sur le projet et ont fait modifier une grande partie de l’histoire en y intégrant un happy end. Pour le coup, c’est visionnaire : pas sûr que la première version aurait connu le même succès…

Un problème cocasse

Julia Roberts est aujourd’hui reconnue pour son rire inimitable. Sur le tournage, elle a toutefois rencontré un petit problème de spontanéité : lorsque son personnage regarde la série télévisée I LOVE LUCY, l’actrice fut incapable de rire naturellement pour les besoins de la scène. Garry Marshall a alors une idée pour obtenir ce fameux rire. Il se place près d’elle, hors champ, et lui… chatouille les pieds. Habile, le cinéaste fait tourner les caméras et capte cet instant unique.

Une affiche mensongère

Très célèbre, l’affiche de PRETTY WOMAN est en réalité… retouchée. Les jambes de Julia Roberts appartiennent en fait à Shelley Michelle, une mannequin qui a notamment servi de doublure à Sandra Bullock ou Madonna. Elle double également Roberts lors des scènes plus intimes dans le film.

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