Le coin des mal-aimés : Les Chroniques de Riddick

Dans cette rubrique, je me penche sur ces films qui sont considérés comme « mauvais » ou « ratés », en somme les mal-aimés du cinéma. Le box-office ne sera pas donc pas le seul critère car seule compte l’opinion populaire ici. À la fin, je pose une question simple : le mal-aimé est-il vraiment un raté ou peut-on le réhabiliter ?

LES CHRONIQUES DE RIDDICK réalisé par David Twohy en 2004

Ça raconte quoi ? Une lourde menace pèse sur l’univers. Planète après planète, les féroces Necromongers étendent leur empire, ne laissant aux populations conquises qu’une alternative : se convertir ou mourir. Et c’est ainsi que le plus improbable sauveur de la galaxie est tiré de son exil et appelé à la rescousse…

Le contexte : PITCH BLACK sort en 2000 et signe un succès assez modeste en salles. En revanche, il devient rapidement un phénomène lors de sa sortie en DVD qui lui ouvre rapidement les portes d’une

importante fanbase qui se passionne pour cet énigmatique personnage incarné par Vin Diesel, Richard B.Riddick. Les années passent, l’acteur devient une star mondiale grâce à FAST AND FURIOUS et XXX puis décision est prise de poursuivre les aventures de Riddick avec une suite ultra-ambitieuse qui décide de voir grand, très grand.

Pourquoi c’est un mal-aimé ? Avec son budget énorme de 100 millions de dollars, il fallait absolument que les adorateurs du premier volet viennent en masse dans les salles pour rentabiliser l’affaire. Malheureusement, les critiques sont terribles, les spectateurs étant déstabilisés par le changement brutal de style entre LES CHRONIQUES DE RIDDICK et PITCH BLACK. Un rapide désintérêt se manifeste dans les salles et le film s’effondre avec des recettes n’atteignant que 115 millions de dollars. Un échec lourd.

Vraiment raté ou réhabilité ? Aujourd’hui, une partie du public a reconsidéré cette suite. À raison. Le film de David Twohy nous offre quelques séquences spectaculaires et développe un univers assez impressionnant dans ce gros spectacle SF généreux. Monolithique, Vin Diesel assure et impose définitivement Riddick comme un personnage fascinant. Si quelques effets spéciaux ont vieilli, l’ensemble est traversé par quelques visions sidérantes qui en mettraient plein la vue à de nombreux blockbusters actuels. Définitivement réhabilité.

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