À propos d’Henry, Harrison Ford paralysé et amnésique

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Le réalisateur Mike Nichols est célèbre pour l’un des films les plus remarquables du cinéma américain : LE LAUREAT avec Dustin Hoffman. En 1991, il va croiser le chemin de Harrison Ford pour le très beau À PROPOS D’HENRY, un film touchant où l’acteur brille particulièrement. Pour la petite anecdote, c’est J.J Abrams qui écrivit le scénario.

Henry Turner (Ford), un avocat cynique et peu scrupuleux, a atteint le sommet de la réussite. Il néglige par ailleurs sa femme, Sarah (Annette Benning) et sa fille, Rachel (Mikki Allen), leurs relations se limitant à quelques mondanités. Un soir, alors qu’il part acheter des cigarettes, il est grièvement blessé par un voyou qui s’en prenait à une boutique. A son réveil à l’hôpital, Henry a perdu l’usage de la parole et ses facultés motrices. Il ne se souvient de rien. Il est soigné dans une clinique spécialisée où un ancien sportif, Bradley (Bill Nunn), prend en charge sa rééducation.

Touchant, À PROPOS D’HENRY est classique dans son fond mais toujours très humain, jouant sur l’idée que tout peut basculer du jour au lendemain. Dans ces conditions, le plus important n’est ni la carrière professionnelle, ni l’argent, mais bien les proches qui sont toujours là, ceux-là même qui deviennent secondaires dans une vie trop active. Sans forcer, le long-métrage déroule ce récit

sans véritable surprise, s’appuyant sur la performance du duo Harrison Ford – Annette Benning qui forme un couple à l’écran.

Le film fut un bon succès dans les salles américaines avec 43 millions de dollars de recettes. En France, en revanche, il n’enregistra que 398 171 entrées, l’un de ses moins scores sur notre territoire. Le marché de la vidéo et, surtout, les rediffusions télé l’ont aidé à se faire connaître et apprécié du grand public.

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