Les Ailes de l’enfer, action et adrénaline des 90s

Le genre de films qu’on ne voit plus ou presque plus aujourd’hui. Totalement fou et sans aucune autre ambition que l’adrénaline pure, LES AILES DE L’ENFER est ancré dans son époque (les 90s) avec son casting rempli de testostérone et un producteur sûr de sa force qui cumule les grosses productions depuis plus d’une décennie.

Con Air, c’est la division aéroportée de la police fédérale américaine qui assure le transport des détenus à travers le pays pour comparution devant la cour, urgence médicale ou transfert de prison à prison. Cameron Poe (Nicolas Cage), récemment libéré sur parole, prend place à bord d’un de ces avions pour retrouver sa femme et sa fille, qu’il n’a encore jamais vue. A bord également, Cyrus Grissom (John Malkovich), surnommé le virus et quelques-uns de ses comparses, qui doivent rejoindre un nouveau quartier de haute sécurité.

Un spectacle old school assumé

LES AILES DE L’ENFER, éminent spécimen d’un cinéma américain qui commence peu à peu à disparaître. Jerry Bruckheimer, homme fort de l’entertainment, mise 75 millions de dollars sur ce projet un peu fou, mené par un réalisateur (Simon West) qui met en scène son premier film. Rien que ça. Une

ribambelle de comédiens connus (John Malkovich, Nicolas Cage, Steve Buscemi, John Cusack, Danny Trejo, Ving Rhames), des scènes d’action ambitieuses et une bonne touche de patriotisme pour couronner le tout. Ça sonne très old school, non ? Et c’est peut-être pour ça qu’en 2022, on prend (encore) autant de plaisir devant ce film d’action décérébré qui désire à tout prix divertir. Pas de psychologie à la volée et mal fignolée (un travers de plus en plus présent dans les blockbusters modernes), mais du rythme, du coeur et un implacable sens du spectacle. Simon West ne fera d’ailleurs jamais mieux : même s’il lance la franchise TOMB RAIDER en 2001 avec Angelina jolie, son film est oubliable. Son seul autre fait d’armes sera d’offrir un écrin de jeu aux stars de EXPENDABLES 2.

Avec son budget médian, LES AILES DE L’ENFER fut bien rentable : 223 millions glanés à travers le monde lors de sa sortie en juin 1997. Ces films aux budgets médians qui tendent d’ailleurs à s’effacer peu à peu dans les salles de cinéma au profit d’autres productions deux voire trois fois plus chères…

Si vous désirez voir (ou revoir) le film, il est actuellement disponible sur Disney +.

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