James Bond, les 10 meilleurs méchants de la saga

Que serait un épisode de James Bond sans un antagoniste de poids ? Forcément, en 25 films, tous n’ont pas été mémorables mais ils ont régulièrement été campés par des acteurs de premier plan. Voici donc un top 10 des meilleurs méchants de la saga qui, évidemment, n’engage que l’auteur de ces lignes !

10. Raoul Silva dans SKYFALL (2012)

SKYFALL, épisode adoré à sa sortie, a connu une reconsidération plutôt négative au fil des années. L’idée d’humaniser davantage James Bond ne plaît pas à tout le monde, lui l’agent infaillible et invincible. Pas étonnant que son adversaire soit lui aussi discutable. Mon choix de le placer dans ce classement peut surprendre, mais Raoul Silva (incarné par l’excellent Javier Bardem) est un personnage très intéressant dans la relation complexe qu’il entretient avec Bond et le MI6 en général. Son excentricité et son intelligence font de lui un homme redoutable qui se joue de tous les pièges tendus.

9. Francis Scaramanga dans L’HOMME AU PISTOLET D’OR (1974)

Clairement pas le meilleur des JAMES BOND, mais Christopher Lee impose son impeccable présence dans la peau de ce tueur à gages prêt à tout pour transformer en arme mortelle le Solex Agitator qui convertit l’énergie solaire en électricité. Un personnage assez troublant incarné avec talent par son interprète.

8. Alec Trevelyan dans GOLDENEYE (1995)

En incarnant 006, Sean Bean devient en quelque sorte la version noire de James Bond. Devenu patron du syndicat du crime Janus, il va tenter de voler des millions de livres à la Banque d’Angleterre et va au final créer le chaos économique en Grande-Bretagne. C’est l’histoire d’un homme en quête de vengeance qui contribue à la réussite de ce GOLDENEYE qui constituait un véritable renouveau pour la saga à l’époque.

7. Hugo Drax dans MOONRAKER (1979)

Pour ne pas faire original, j’apprécie peu MOONRAKER qui n’était déjà pas un très bon film lors de sa sortie. Mais quand même, Michael Lonsdale en impose dans la peau du méchant, un misanthrope total qui déteste l’humanité, la considérant comme le véritable poison de notre si belle planète. Son désir est d’intégrer une nouvelle race supérieure sur la Lune, rien que ça ! Lonsdale est exceptionnel, chaque réplique étant débité avec un sérieux terrassant. En parlant de réplique, difficile d’oublier celle de Bond qui lui balance un « Faites un pas de géant pour l’humanité » en l’éjectant dans l’espace. Culte.

6. Auric Goldfinger dans GOLDFINGER (1964)

Trafiquant de lingots d’or, Auric Golfinger souhaite irradier l’or de la réserve américaine de Fort Knox pour le rendre inutilisable pendant 58 ans afin de changer le marché pour augmenter la valeur de son propre stock. Gert Fröbe incarne cet antagoniste avec beaucoup d’aisance, devenant le contraire même de ce qu’on attend d’un tel personnage à l’époque. Forcément inoubliable puisque présent dans l’un des meilleurs épisodes de la saga.

5. Max Zorin dans DANGEREUSEMENT VOTRE (1985)

Le pur psychopathe de la saga. Incarné par un incroyable Christopher Walken, Zorin est un industriel et ex-agent du KGB qui souhaite faire exploser une bombe pour provoquer un séisme géant qui détruira la Sillicon Valley ainsi que San Francisco, tuant au passage tous ses rivaux. Radical. Le face-à-face avec le James Bond de Roger Moore vaut son pesant d’or.

4. Le Chiffre dans CASINO ROYALE (2006)

Voilà l’un des personnages les plus fascinants de l’ère Daniel Craig. Si Javier Bardem en Silva n’a pas démérité, Mads Mikkelsen restera, et de loin, le meilleur antagoniste des cinq films. Avec sa cicatrice à l’oeil gauche qui lui fait couler des larmes de sang, Le Chiffre (qui s’appelle ainsi parce qu’il ne se souvient plus de son nom), est un génie et un redoutable joueur, partageant une partie exceptionnelle de tension avec Bond. Bon, il est aussi légèrement sadique, tout le monde se souvenant de cette séquence culte dans laquelle il frappe les parties intimes de 007 avec une corde et une chaise sans fond !

3. Ernst Stavro Blofeld dans plusieurs épisodes

C’est un peu le grand méchant de toute l’histoire. Celui qui tire les ficelles de l’organisme SPECTRE fut incarné à de nombreuses reprises par différents acteurs (Max Von Sydow, Donald Pleasence, Christoph Waltz, Telly Savalas, Charles Gray, John Hollis) et apparaît dans six films (tout en étant régulièrement cité par ailleurs). S’il ne fallait en retenir qu’un, je pense que la version de Pleasence est la plus réussie, l’acteur usant d’un timbre de voix particulier pour sa composition bardée d’une cicatrice qui lui dégrade une partie du visage. Et puis, n’oublions pas son légendaire chat blanc, indissociable de sa personnalité.

2. Le Requin dans L’ESPION QUI M’AIMAIT (1977) et MOONRAKER (1979)

Pour tous les fans de la saga, Le Requin est un emblème. C’est incontestablement le bras armé qui a le plus marqué l’histoire de la franchise. Richard Kiel, 2,18 mètres, écrase littéralement Roger Moore qui devient un homme vulnérable face à cet adversaire hors normes. Tueur à gages froid, il connaîtra une jolie fin avec MOONRAKER, tombant amoureux de Dolly et passant, dans le même temps, du côté des gentils.

1. Le docteur Julius No dans JAMES BOND CONTRE DR.NO (1962)

Le tout premier donc forcément inoubliable. Joseph Wiseman se glisse dans la peau d’un homme au fond mauvais dont l’archétype va définir tous les futurs adversaires de Bond. Impassible, cruel et subtil, No est un personnage génial, le savant fou du SPECTRE qui souhaite saboter les tests de missiles américains afin de se venger de l’Occident. Un pur génie du mal qui frappe fort.

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