Bone Collector, Denzel Washington et Angelina Jolie face au crime

La proposition était osée et clairement alléchante : Denzel Washington, tétraplégique dans le film, ne peut donc faire aucun mouvement. Une idée géniale et un concept fort sur lequel repose BONE COLLECTOR, adaptation du roman LE DESOSSEUR écrit par Jeffery Deaver.

Lincoln Rhyme (Washington), célèbre criminologue-expert de la police new-yorkaise, a eu un grave

accident neurologique alors qu’il intervenait sur le lieu d’un crime. Devenu tétraplégique et épileptique, il est confiné à son domicile sur un lit spécial et entouré d’aides électroniques. Quatre ans plus tard, Rhyme continue à conseiller ses collègues, et survit grâce à son auxiliaire de vie, la puissante et dévouée Thelma (Queen Latifah). Un couple de riches New-Yorkais est enlevé par un criminel déguisé en chauffeur de taxi. La première personne arrivée sur la scène de crime est Amelia Donaghy (Angelina Jolie), une jeune policière, fille d’un flic d’origine irlandaise qui s’est suicidé avec son arme de service. Elle agit d’instinct comme un vrai policier-légiste doué, méthodique, intelligent et intuitif. Rhyme, admiratif, exige que sa jeune collègue devienne ses yeux, ses mains et ses jambes sur les lieux des différents crimes que le tueur continue à perpétrer et à mettre en scène.

Philip Noyce réalise ce film avec son savoir-faire habituel, lui qui fut l’un de ces cinéastes très apprécié par les studios. Il faut dire qu’il exécute les films de commande avec efficacité de JEUX DE GUERRE à LE SAINT en passant par ce BONE COLLECTOR assez efficace et porté par un excellent duo d’acteurs. Comme à son habitude, Denzel Washington assure dans son rôle tandis qu’Angelina Jolie, alors en pleine ascension, livre une solide prestation qui va l’amener à obtenir ensuite son oscar de la meilleure actrice dans un second rôle pour le film UNE VIE VOLEE.

Si BONE COLLECTOR n’a pas reçu de bonnes critiques, ce fut tout de même un beau succès en salles avec des recettes s’élevant à 146 millions de dollars. Par la suite, il a fait le bonheur des video-clubs, avec des records de location à l’époque. Comme quoi, un film a toujours plusieurs vies…

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