La course au jouet, Arnold Schwarzenegger et sa quête du Turbo Man !

Publicités

Visionner LA COURSE AU JOUET durant la période de Noël possède toujours son charme. C’est vrai, ce n’est pas la comédie la plus subtile du monde, mais le plaisir que l’on prend devant reste intact.

Une histoire de jouets

Comme tous les enfants américains, et bientôt les autres, Jamie (Jake Lloyd, le futur Anakin Skywalker de STAR WARS LA MENACE FANTOME) veut un Turbo Man pour Noël. Seulement son papa (Arnold Schwarzenegger), homme d’affaires stressé, a oublié sa promesse. Il s’en souvient quelques heures avant la remise fatidique des cadeaux et part à la chasse au Turbo Man, qui n’est plus disponible dans aucun magasin. Une course contre le temps et d’autres acquéreurs du jouet s’engage.

Lors de sa sortie en décembre 1996, LA COURSE AU JOUET ne réalise pas un très grand carton en salles, ne rapportant que 126 millions de dollars de recettes mondiales. Les critiques ne sont pas tendres non plus avec ce film écrit par Randy Kornfield. L’idée lui est venue lorsqu’il a constaté à quel point la demande concernant les poupées Cabbage Patch Kids et les figurines Power Rangers

était forte. Ces jouets bénéficiaient en effet d’un tel engouement de la part des enfants qu’il n’était pas rares au fur et à mesure des fêtes. Une idée partagée par Chris Columbus qui officie ici en tant que producteur. Il a notamment vécu une situation similaire à la situation décrite par Kornfield lorsqu’il a tenté d’acheter une figurine de Buzz l’Eclair en 1995. Columbus a alors réécrit une partie du script pour appuyer la dimension satirique de cette commercialisation de Noël.

Un échec en salles, mais un carton à la TV

Un point de vue intéressant qui offre une autre vision de lecture à cette comédie qui vise avant tout l’aventure familiale capable de toucher le public le plus large possible. Ainsi, la relation entre Howard et son fils est au coeur d’une histoire largement dominée par les bons sentiments. Les rebondissements sympathiques et l’ambiance totalement 90s font de cette COURSE AU JOUET, une inépuisable comédie que l’on peut se regarder chaque année en famille. C’est d’ailleurs ainsi qu’elle a gagné en popularité : au fil des sempiternelles rediffusions télé.

Laisser un commentaire