L’homme sans visage, la première réalisation de Mel Gibson

Après une belle carrière d’acteur, Mel Gibson ressent l’envie de partir vers un nouveau challenge, celui de la réalisation. Il va donc adapter le roman écrit par Isabelle Holland en 1972 intitulé L’HOMME SANS VISAGE.

Le récit décrit l’amitié entre Chuck (Nick Stahl), un adolescent dont le père, pilote de chasse, a disparu en opération et Justin McLeod (Gibson), un homme mystérieux qui vit en reclus. Cet ancien professeur au passé tragique, défiguré par un accident, va reprendre goût à l’enseignement et aider Chuck à préparer l’examen d’entrée à l’académie militaire.

L’ultime recours

Pour interpréter le rôle principal, Mel Gibson cherche un acteur plutôt reconnu pour rassurer la Warner Bros qui finance le film. Le budget étant de 25 millions de dollars, le studio aimerait un comédien porteur pour assurer la visibilité du film. Sont alors contactées toutes les stars de l’époque comme Tom Hanks, Kevin Costner, Harrison Ford ou encore Robin Williams. Tous vont décliner. Jeff Bridges est tout proche d’obtenir le rôle, mais quelques divergences vont l’éloigner du projet. Réticent à jouer dans son propre film, Mel Gibson n’aura pas le choix s’il désire que celui-ci aboutisse. Il remplit d’ailleurs tous les critères : c’est un excellent acteur très reconnu. Pour le studio, c’est feu vert.

Des débuts réussis

C’est Nick Stahl qui sera choisi pour jouer le jeune Chuck, lui qui portera quelques années plus tard le troisième volet de la saga TERMINATOR. Sa relation avec Gibson fonctionne parfaitement à l’écran dans un film qui s’avère assez convenu, mais dont l’ émotion est palpable. Si la réalisation est un peu daté sur certaines séquences, Gibson montre déjà de belles choses qui promettent déjà un futur encourageant. Et son futur s’appelle tout simplement BRAVEHEART, l’un des films les plus épiques de l’Histoire !

L’HOMME SANS VISAGE rentrera tout juste dans ses frais avec des recettes s’élevant à 24 millions de dollars. Aujourd’hui, quand on parle de Mel Gibson, le film est assez peu évoqué et n’a pas réussi à passer la postérité. Si vous désirez vous rattraper, sachez que le film est disponible en blu-ray.

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