Tom Hanks, le top 10 de ses interprétations

Publicités

Touche à tout, incarnant l’américain moyen comme le prodige avec une facilité déconcertante, Tom Hanks est une figure incontournable du cinéma contemporain. Pétrie de grands films, sa filmographie est impressionnante. 

10. APOLLO 13 de Ron Howard (1995)

Dans cette sublime odyssée spatiale d’Howard, l’acteur incarne Jim Lowell, célèbre astronaute américain de la NASA. Grâce à son humanité débordante, Tom Hanks est d’une simplicité désarmante. Dans l’une des meilleures périodes de sa carrière, où il vient d’enchaîner PHILADELPHIA et FORREST GUMP, l’acteur tire le film vers le haut, bien accompagné par Kevin Bacon et Bill Paxton.

9. LE TERMINAL de Steven Spielberg (2004)

C’est probablement l’un des films les plus oubliés du maître Spielberg. Coincé entre ARRETE-MOI SI TU PEUX, MUNICH et LA GUERRE DES MONDES, LE TERMINAL est ce petit long-métrage confidentiel qui recèle pourtant tout le talent de son auteur. Et de son interprète. En incarnant ce touriste perdu dans un autre pays que le sien, à cause d’un coup d’Etat dans sa patrie, il offre aux spectateurs une immersion totale dans la tête d’un homme isolé qui trouve dans la moindre chose une certaine beauté. Quand on y réfléchit, c’était une évidence. 

8. BIG de Penny Marshall (1988) 

Il y a eu un avant et un après Josh Baskin. Première nomination à l’oscar et confirmation de la nouvelle star montante, celle qui s’est exprimée quatre ans plus tôt avec SPLASH, le premier vrai grand succès de Hanks (déjà réalisé par Ron Howard). BIG c’est le film qu’on revoit aujourd’hui avec une douce nostalgie, mais également celui que l’on observe avec un malin plaisir tant la mécanique s’avère implacable. Comme une note d’intention de sa carrière, l’acteur est aussi malicieux qu’humain, aussi profond que bon. Tout ça en jouant un enfant !

7. ARRETE-MOI SI TU PEUX de Steven Spielberg (2002)

La dream team du XXIème siècle. Jusque ONCE UPON A TIME IN HOLLYWOOD, qui réunissait le trio Tarantino – Pitt – DiCaprio, aucun projet n’était parvenu à enflammer la planète cinéphile avec la simple annonce de son casting. D’autant que les trois sont au sommet, Spielberg vient de sortir quelques mois plus tôt MINORITY REPORT, énorme carton, et prodige de science-fiction. Leonardo DiCaprio (qui semble n’avoir jamais eu de baisse de régime), qui se voit doublement à l’affiche avec GANGS OF NEW-YORK et donc ce ARRETE-MOI SI TU PEUX, et enfin Tom Hanks qui a tout simplement enchaîner trois oeuvres cultes avec LA LIGNE VERTE, SEUL AU MONDE et LES SENTIER DE LA PERDITION (voir après). Le résultat ? Un film exceptionnel et un Tom Hanks au summum, qui fait briller son partenaire tout en se réservant quelques séquences redoutables. Peut-être pas le rôle le plus impressionnant de sa carrière, mais une composition tout de même mémorable. C’est le propre des grands acteurs. 

6. LES SENTIERS DE LA PERDITION de Sam Mendes (2002)

Un grand film signé Sam Mendes. Une oeuvre aussi noire que désespérée qui se joue sous la pluie et dans les sombres ruelles de Chicago des années 30. Incarnant un tueur professionnel au service de la mafia irlandaise, le dénommé Michael Sullivan, Tom Hanks a le regard vide et un poids immense sur les épaules. Avec une émotion poignante, Mendes met en scène ce long chemin de croix avec une maestria de tous les instants. Inoubliable. 

5. LA LIGNE VERTE de Frank Darabont (1999)

L’un des films les plus rediffusés à la télévision française. Un morceau de plus de trois heures, adaptation d’un roman de Stephen King, à l’humanité débordante et aux sévices tout aussi profonds. Tom Hanks incarne un gardien-chef rempli de bonnes intentions qui désire que les condamnés à mort jouissent d’un dernier lieu de tranquillité. Sa confrontation avec le monstre John Coffey est un summum d’émotion, surtout lorsqu’il comprend qu’il est innocent. Son regard et sa prestance naturelle se confondent avec le film lui-même, d’où une symbiose parfaite à l’écran. 

4. PHILADELPHIA de Jonathan Demme (1993)

En vecteur d’émotion, PHILADELPHIA est peut-être le plus intense. Son premier oscar, (suivi l’année d’après par celui pour FORREST GUMP) largement mérité. Avocat reconnu devenu paria à cause du SIDA, Tom Hanks incarne le battant aux côtés d’un Denzel Washington parfait en autre avocat rempli de préjugés. Un pur rôle de composition qui retentit avec force dans une société des 90s qui considère encore le SIDA comme une maladie homosexuelle. Un sommet d’acteurs et une fin terrassante qui aura permis un nouvel éclaircissement sur ce qu’est cette maladie qui fait encore des ravages trois décennies plus tard.   

3. SEUL AU MONDE de Robert Zemeckis (2000)

Le film le plus impensable de ces vingt dernières années. Un homme seul sur une île pendant plus de 2h30 et qui parle à un ballon ? Tom Hanks est bien capable de tout et il aurait largement mérité l’oscar, cette année là,  si un certain Russell Crowe n’avait pas été lui aussi parfait dans GLADIATOR. SEUL AU MONDE pourrait être refait dix fois qu’il serait raté. C’est un OVNI, qui doit tout (ou du moins une très grande partie) à son acteur principal. Qui d’autre aurait pu être aussi bon ? Qui d’autre aurait pu être aussi équilibré dans son interprétation, sans en faire trop ? Qui d’autre aurait pu parler à un ballon et nous déchirer le coeur quand celui-ci se perd ?

2. IL FAUT SAUVER LE SOLDAT RYAN de Steven Spielberg (1998)

L’un des chefs-d’oeuvres de Steven Spielberg avec l’un de ses acteurs fétiches (ARRETE-MOI SI TU PEUX, LE TERMINAL, LE PONT DES ESPIONS et PENTAGON PAPERS suivront). Le film de guerre parfait, oui, que Tom Hanks domine encore une fois. Oui, il peut être aussi un meneur d’hommes, autant que n’importe qui d’autre. Il a une faculté hallucinante de pouvoir incarner celui qu’il veut. Spielberg le sublime, notamment dans cette délicate scène dans l’Eglise. Le capitaine John Miller n’a pas besoin de mots puisqu’il a un regard blessé, profond et humain. Si Roberto Begnigni n’avait pas remporté l’oscar cette année-là pour LA VIE EST BELLE…

1. FORREST GUMP de Robert Zemeckis (1994)

Dans l’imaginaire collectif, cinéphile, grand public, Tom Hanks est et restera à jamais FORREST GUMP, l’incarnation absolue du rêve américain. Une ligne de dialogue devenue culte (« Cours, Forrest, cours ! »), un film utopiste qui fait grand bien et, évidemment, un acteur en état de grâce qui trouve forcément son plus grand rôle. Deuxième oscar d’affilée, succès exceptionnel, ça y est, ce que PHILADELPHIA dessinait, FORREST GUMP le confirme : Tom Hanks sera l’une des figures les plus importantes du cinéma américain.   

Laisser un commentaire