Twister, Helen Hunt et Bill Paxton en pleine tempête

Nous sommes en 1996 et le film catastrophe a de nouveau la côte. Les effets digitaux se démocratisent et les professionnels sentent bien que grâce à eux, un tout nouveau monde s’ouvre. Un monde de tous les possibles où recréer une catastrophe avec réalisme ne sera plus mission impossible.

TWISTER naît de cette envie. C’est la volonté de produire un film impressionnant et divertissant qui scotcherait le spectateur à la sortie de la salle. Le film de Jan de Bont sort le 10 mai 1996 et récoltera plus de 494,4 millions de dollars de recettes mondiales. Le succès est impressionnant et il n’en faut pas plus pour que les producteurs doublent le nombre de productions semblables (mais pas équivalentes). Si TWISTER n’est pas sans défaut, sa qualité technique est, pour l’époque, soufflante (jeu de mots facile, je le reconnais). Ce n’est pas pour rien que le film fut nommé aux Oscars des meilleurs effets spéciaux et du meilleur son. A ce propos, notons que le son des tornades a été recrée à partir d’un enregistrement de gémissements de chameaux qui a ensuite été ralenti !

Adoré du grand public, TWISTER sera également un énorme succès lors de sa sortie en VHS. Pour l’anecdote, il fut le premier film à connaître les joies du format DVD (les ventes ont été

considérables). La destruction massive à l’écran sera un credo bien respecté par un certain Roland Emmerich pour INDEPENDENCE DAY qui sortira le 3 juillet de la même année (avec des recettes atteignant 816,9 millions de dollars).

Le 17 juillet prochain, un nouvel opus sortira dans les salles qui ne sera ni un reboot, ni une suite.

Laisser un commentaire