Mel Gibson, le top 10 de ses interprétations

Devenu beaucoup trop rare sur les écrans, Mel Gibson est un acteur autant qu’un cinéaste impressionnant, ayant enchaÎné les films avec une maestria rare. J’ai classé ici mes dix prestations préférées d’un homme aux multiples facettes. 

10. GALLIPOLI réalisé par Peter Weir (1981)

Réalisé en 1981, GALLIPOLI suit le succès de MAD MAX qui a imposé Mel Gibson aux yeux du monde. Il incarne ici l’un des deux personnages principaux, deux amis qui partent combattre lors de la Première Guerre Mondiale. Ils se retrouvent alors à Gallipoli, en Turquie, et y découvrent les horreurs de la guerre. Si le récit en lui-même manque un peu d’ampleur, les interprétations de Mark Lee et Mel Gibson sont émouvantes tandis que le film résonne comme un devoir de mémoire nécessaire.

9. L’HOMME SANS VISAGE réalisé par Mel Gibson (1993)

Premier film en tant que réalisateur de Gibson et première réussite. Dans cette attachante histoire entre un adolescent (interprété par Nick Stahl) et un homme mystérieux, incarné par Gibson himself, on reconnaît bien certaines thématiques dans lesquelles il va s’épanouir en tant que cinéaste. Mais son personnage défiguré, Justin McLeod, est lui un symbole de ce que l’acteur peut faire de mieux en terme d’incarnation et de force émotionnelle.

8. BLOOD FATHER réalisé par Jean-François Richet (2016)

Un film entièrement dédié à la star qu’il met en scène. Admiratif du comédien qu’il dirige, Richet lui offre quelques plans iconiques de belle facture. C’est un film simple, aux rebondissements attendus, mais le visage fatigué de Gibson emporte complètement l’adhésion. Celui qu’on voit à l’écran, c’est cet homme usé par les combats de la vie désirant à tout prix s’extirper de ses mauvaises addictions. L’acteur y met une partie de lui tout en assurant toujours le coup côté action.

7. LE COMPLEXE DU CASTOR réalisé par Jodie Foster (2011)

Mel Gibson incarne Walter, un dépressif qui tente de positiver à l’aide de son castor…en peluche ! Inclassable, parfois confus, mais souvent juste, LE COMPLEXE DU CASTOR vaut surtout pour la belle performance de Gibson qui trouve forcément un écho avec les nombreux travers de sa vie privée. Aussi drôle que triste, son odyssée est celle d’un homme perdu qui se rattache à ce qu’il peut pour garder un peu d’espoir.

6. PAYBACK réalisé par Brian Helgeland (1999

Revenge movie à la froideur troublante, PAYBACK est porté par un Mel Gibson au regard noir et à l’attitude morbide. C’est le premier film de Brian Helgeland, scénariste du formidable LA CONFIDENTIAL, peut-être un peu conventionnel mais suffisamment efficace pour remplir sa mission. Gibson emmène l’histoire vers un ton résolument étrange avec ce personnage qui n’a plus rien à perdre. Un véritable antihéros que certaines critiques rejetteront, pointant du doigt une forme de cabotinage.

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5. MAVERICK réalisé par Richard Donner (1994)

Avec MAVERICK, l’acteur retrouvait Donner entre deux épisodes de L’ARME FATALE. Excellent de bout en bout, ce film reste culte aujourd’hui notamment grâce à l’interprétation de Mel Gibson qui incarne ici un professionnel du poker. De mésaventure en mésaventure, il carbure à l’énergie, entre charisme écrasant, répliques qui font constamment mouche et un sens de l’humour redoutable.

4. L’ARME FATALE réalisé par Richard Donner (1987)

L’un de ses rôles les plus emblématiques. Ce buddy movie écrit par le tout jeune Shane Black continue encore aujourd’hui de produire des clones à la pelle dans de nombreux genres différents. Parfait en flic rendu dépressif par la mort de sa femme, Mel Gibson explore autant la part intime de Martin Riggs que sa propension à prendre des risques afin de mettre sa vie en danger. Forcément, c’est son duo avec Danny Glover qui fait la force de son personnage et inversement, mais quand même. Impossible de ne pas citer cet inoubliable personnage dans un classement qui reprend les meilleures interprétations de Mel Gibson. Impossible.

3. THE PATRIOT réalisé par Roland Emmerich (2000)

La folle reconstitution de Roland Emmerich donne au film un côté épique indéniable. Parfois pointé du doigt par son patriotisme, ce long-métrage reste une belle réussite dominée par la prestation bluffante de Gibson en père revanchard qui illumine chaque séquence. Toutes les blessures de son personnage sont intériorisées dans un regard d’une force sans pareille. Le réalisateur ne fait pas semblant et sa caméra reste fascinée (autant que lui) par le charisme écrasant de sa star.

2. LA TRILOGIE MAD MAX réalisée par George Miller (1979-1985)

Mel Gibson est devenu une star grâce à Max. Ce petit film aux nombreux problèmes de production avec son tournage guérilla et son manque de moyens s’est finalement transformé en objet culturel traversant les époques. Max ne parle pas beaucoup, mais il en impose d’emblée, en une poignée de plans iconiques qui feront rentrer ce monde post-apocalytique dans la légende. Au sommet de son jeu taiseux dans le sublime deuxième volet, Gibson a crée (et est devenu) un mythe.

1. BRAVEHEART (1995) réalisé par Mel Gibson

Un pur chef-d’oeuvre. Le genre de films qui prend de plus en plus d’ampleur d’année en année. D’une beauté visuelle folle, BRAVEHEART est l’oeuvre-somme d’un artiste, l’oeuvre-somme de la carrière de Gibson qui réalise et interprète le désormais célèbre William Wallace, devenu un symbole de liberté. Il porte son personnage vers des sommets de dramaturgie (notamment dans un final inoubliable). Même dans la réalisation, il n’aura jamais fait mieux que cette impressionnante reconstitution.

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