C’est devenu désormais un rituel : chaque année, on a le droit à notre petit « action movie » interprété par Liam Neeson. C’est une habitude depuis maintenant 14 ans lorsque TAKEN fut un véritable phénomène en salles. Désormais, l’acteur âgé de 69 ans empile les séries B plus ou moins réussies qui s’enchaînent avec une seule et même volonté : distraire sur des scénarios ayant de (grands) airs de ressemblance. Place cette fois à BLACKLIGHT mis en scène par Mark Williams avec lequel le comédien avait déjà collaboré sur THE GOOD CRIMINAL et LE VETERAN.
Il incarne ici Travis Block qui intervient pour le compte du FBI lorsque toutes les autres options ont été épuisées. Ses méthodes impliquent souvent la manière forte.
Quand on lui ordonne de faire taire un agent qui souhaite révéler à la presse les méthodes du Bureau, il comprend qu’il est devenu le pion d’une terrible machination. Déterminé à faire éclater la vérité, il se lance dans un combat contre ceux avec lesquels il a l’habitude de travailler. Mais lorsque ses adversaires s’attaquent à ses proches, Travis retourne ses méthodes contre ses anciens employeurs et il n‘aura aucune pitié.
Ce que j’ai dit précédemment n’est pas forcément péjoratif. On peut réellement regretter qu’un acteur de sa trempe ne parte pas vers d’autres horizons (comme il l’avait fait dans l’excellent LES VEUVES en 2018), mais c’est son choix. Si beaucoup de ces longs-métrages restent anecdotiques (comme les récents ICE ROAD et THE GOOD CRIMINAL), d’autres se sont avéré plaisants (je pense notamment notamment à SANS IDENTITE, NIGHT RUN et THE PASSENGER). BLACKLIGHT n’est pas un film surprenant et n’a aucune autre ambition que de divertir le spectateur du samedi soir venu se vider la tête devant un grand écran. On peut appeler ça une noble mission. Pour Liam Neeson, on peut déjà se donner rendez-vous dans un an avec l’acteur en tête d’affiche, un flingue à la main.
BLACKLIGHT sort dans les salles ce mercredi 23 février.
Retrouvez la bande-annonce ci-dessous.
