Venom 2, en route pour le carnage

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Après le carton du premier volet, il était obligatoire que Venom revienne avec un Tom Hardy plus cabotin que jamais dans la peau du symbiote. Cette fois, il y avait face à lui l’un des meilleurs antagonistes possibles : Carnage. En plus de ça, ce dernier est incarné par Woody Harrelson. Que demandait de mieux ?

Tout va vite. Tout va trop vite dans cette suite qui condense à peu près tous les clichés du genre dans une version raccourcie au maximum (1h38, générique compris). VENOM, LET THERE BE CARNAGE est une anomalie dans le blockbuster moderne qui enlève tout le gras pour ne laisser que l’action, les explosions, l’humour débile et le libre champ à des acteurs qui ont l’air de visiblement s’éclater à ne pas jouer grand-chose. Un gigantesque fourre-tout qui ressemble à une véritable fête foraine. On est là pour s’amuser et tant pis pour ceux qui attendaient l’esprit des comics ou… un scénario.

Andy Serkis à la réalisation n’a absolument rien changé par rapport à son prédécesseur. On y retrouve les mêmes défauts et les mêmes trous d’air scénaristiques. Cletus Kasady est assez malmené dans ce récit qui ne lui donne jamais une seule occasion d’être inquiétant. Une courte séquence, joliment animée, nous le montre en train d’exposer ses problèmes d’enfance, mais c’est bien trop succinct pour impacter l’ensemble. Eddie Brock ne possède, lui non plus,

aucun véritable développement. On a juste le droit aux sempiternelles chamailleries entre lui et Venom, comme deux enfants qui n’auraient de cesse de se renvoyer la balle à bases de punchlines puériles. C’est véritablement un film d’un autre temps auquel on assiste et qui, au demeurant, n’est pas si désagréable. À condition d’avoir déposé son cerveau à l’entrée de la salle…

Pour le coup, sa courte durée joue en sa faveur. Si tous les personnages secondaires n’ont aucune consistance, force est de reconnaître qu’on ne s’ennuie pas. Ce n’est clairement pas du grand cinéma, ce n’est même pas un grand divertissement. Mais c’est un pur pop corn movie aussitôt vu, aussitôt oublié.

AVIS GLOBAL : Chaotique, cette suite oublie de raconter une histoire et va à cent à l’heure, entre action débridée et humour bon enfant.

NOTE :

Note : 1.5 sur 5.

VENOM, LET THERE BE CARNAGE 1h38

Actuellement disponible en VOD sur Rakuten Tv.

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