Cette rubrique s’intéresse, chaque semaine, à un grand film (et pas toujours les plus connus) en résumant en quelques lignes sa petite histoire. En somme, une brève, un texte court et une information concise !
Le pitch : Chômeur depuis deux ans, Antonio trouve un emploi de colleur d’affiches, mais il se fait voler sa bicyclette, outil indispensable dans le cadre de son nouveau métier. Avec son fils, Bruno, il part à la recherche du précieux véhicule et traverse une Italie d’après-guerre marquée par la misère.
Autour du film : Oeuvre phare du néoréalisme italien (mouvement initié après la seconde guerre mondiale qui se tourne en extérieur avec des acteurs non professionnels), LE VOLEUR DE BICYCLETTE est adapté du roman écrit par Luigi Bartolini. Vittorio de Sica, le réalisateur, a connu beaucoup de difficultés pour monter le film, incapable d’obtenir des soutiens financiers suite à son controversé SCIUSCIA. Il a alors décidé de financer lui-même le projet, prenant sa caméra pour filmer une Rome dévastée par la guerre.
LA réplique : « J’ai été maudit depuis le jours où je suis né »
Le film : Dénonçant l’impuissance des institutions à résoudre dignement les drames du prolétariat, LE VOLEUR DE BICYCLETTE n’est pas une oeuvre sinistre pour autant puisque son humour, subtil, transforme l’errance d’un homme et son fils en quête initiatique. Un grand film humaniste qui représente un témoignage de grande valeur sur la situation d’après-guerre.
EQUIPE TECHNIQUE
Acteurs : Lamberto Maggiorani – Enzo Staiola – Lianella Carell – Gino Saltamerenda – Vittorio Antonucci.
Décors : Antonio Traverso
Photographie : Carlo Montuori
Musique : Alessandro Cicognini
Montage : Eraldo Da Roma
Scénario : Vittorio De Sica – Cesare Zavattini – Presto Biancoli – Suso Cecchi D’Amico – Adollo Franchi – Gherardo Gherardi – Gerardo Guerrieri.
Réalisation : Vittorio De Sica
LE VOLEUR DE BICYCLETTE (1948) – 1h33
