Fast and Furious 9, Vin Diesel en roue libre

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Qu’on le veuille ou non, la saga FAST AND FURIOUS est désormais incontournable dans le paysage cinématographique contemporain. Avec sa capacité à se renouveler tout en offrant un spectacle total aux spectateurs, la franchise s’est ajouté de nombreux fans au fil des épisodes.

Aujourd’hui, il n’est plus question de savoir si vous aimerez ce neuvième film en n’ayant pas apprécié les autres. Clairement, la réponse est non. Si vous adhérez aux rebondissements motorisés de Vin Diesel et sa clique (comme l’auteur de ces lignes), vous passerez un agréable moment. Mais avec un plaisir moindre que précédemment…

une séquence impressionnante

En terme de plaisir pur et jouissif, les épisodes 5 à 7 ont placé la barre haut. Le huitième déclinait légèrement (voir mon classement de la saga ici), mais gardait ce paroxysme décérébré appréciable. Dans ce neuvième opus, les limites sont encore repoussées pour le meilleur… mais aussi pour le pire.

L’idée d’incorporer des flashs back sur la jeunesse de Dominic Toretto est intéressante. Mais elle s’avère parfois maladroite comme la relation entre Dom et son frère Jake (incarné par un John Cena peu charismatique). Vin Diesel, plus monolithique que jamais, s’accapare complètement la saga et la plombe régulièrement par des inepties évitables. Exit Dwayne Johnson et Jason Statham, l’équipe est composée du strict minimum et nous offre même un retour inattendu en la personne de Han (Sung Kang). L’explication de sa résurrection, sans être transcendante, tient plus ou moins la route. Et c’est déjà pas mal. Mais globalement, l’absence d’antagoniste de poids et le manque d’enjeux font patiner un scénario déjà pas bien épais. Malgré tout, l’alchimie entre les comédiens est indéniable. On a toujours cette régulière impression de retrouver une bande d’amis.

Est-ce une forme de lassitude ou un vrai problème structurel qui empêche tout excès d’euphorie ? Probablement les deux à la fois ainsi qu’un manque de renouvellement dans la façon d’amener les événements. Oui, le climax est impressionnant, mais les excès en tous genres finissent par nous faire décrocher (dont un en particulier qu’il est préférable de chasser de ma mémoire…). Bien sûr, FAST AND FURIOUS reste FAST AND FURIOUS et certaines séquences sont au top (dont une improbable poursuite dans la jungle ou encore une autre, plus terre-à-terre à Edimbourg), mais l’essence même de la franchise se perd dans un déluge d’effets visuels qui noient les véritables cascades réalisées en direct. Un élément perturbateur quand on connaît la qualité habituelle des séquences d’action de la saga.

Tout doit désormais s’arrêter, et ce sera normalement le cas après FAST 10 et FAST 11, un dyptique qui va clore la saga. Cette dernière est toute proche de la sortie de route et mieux vaut s’arrêter sur une ultime course honorable que de la perdre à vouloir trop en faire.

Avis global : Certaines séquences sont impressionnantes et la saga poursuit sa fuite en avant avec un certain savoir-faire. Mais la lassitude guette et la dynamique se fissure petit à petit jusqu’à un final grand guignolesque. Le début de la fin…

NOTE :

Note : 2 sur 5.

FAST AND FURIOUS 9 2h23

Un film réalisé par Justin Lin

Avec Vin Diesel, John Cena, Michelle Rodriguez, Sung Kang.

Actuellement disponible sur Rakuten Tv.

8 réponses sur « Fast and Furious 9, Vin Diesel en roue libre »

  1. Bon jour,
    C’est clair qu’il y a des « cascades » irréalistes … trop c’est trop … même si c’est hyper impressionnant …
    Max-Louis

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