Les feux de l’enfer, John Wayne à la rescousse

Publicités

En 1970 sort le film AIRPORT réalisé par George Seaton. Cette date reste gravée comme celle du début de ce sous-genre que deviendra le film catastrophe. Evidemment, c’est plus simple pour les étudiants et les analystes pour qui les normes sont importantes. Mais si on y regarde de plus près, d’autres longs-métrages se sont déjà prêtés à l’exercice.

Si LES FEUX DE L’ENFER n’est pas, à proprement parler, un film catastrophe, il y ressemble beaucoup sur certains aspects. Mis en scène par Andrew V. McLaglen, il nous donne à voir un John Wayne vieillissant qui incarne ici un dénommé Chance Buckman. Ce dernier dirige une entreprise spécialisée dans l’extinction des feux de puits de pétrole, partout dans le monde. Ses principaux collaborateurs sont Greg Parker (Jim Hutton), Jack Lomax (Jay C.Flippen), Joe Horn (Bruce Cabot) et George Harris (Edward Faulkner). Lors d’une intervention, Chance est grièvement blessé et se retrouve à l’hôpital. Sa fille qui s’est éloignée de lui, Tish (Katharine Ross), est alors rappelée par Jack. Finalement rétabli, Chance retrouve également Madelyn (Vera Miles), sa femme qui l’avait quitté car ne supportant plus les dangers de son travail. Quant à Greg, il tombe amoureux de Tish…

LES FEUX DE L’ENFER possède ce charme suranné de films d’époque qui se regardent justement en prenant bien compte de toutes ces années qui nous séparent de leur production. Mélodrame où la masculinité l’emporte à tous les coups, on ne s’étonne jamais

de voir un John Wayne dominant qui sait autant dompter les femmes que les flammes. On parle ici de héros américains (Wayne, l’indécrottable patriote) qui éteignent les feux de puits de pétrole au péril de leur vie dans des séquences franchement impressionnantes (et peu écologiques). Tournées en direct, ces scènes détonnent et comblent le manque de rythme de l’ensemble qui s’appesantit sur des dialogues assez peu subtils.

Ce film vient de ressortir dans une très belle édition blu-ray concoctée par Elephant Films. Si on y voit parfois un grain un peu désagréable, il faut reconnaître que la copie reste d’excellente facture !

Laisser un commentaire