Space Cowboys, Clint Eastwood en route vers l’espace

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Après le dramatique JUGE COUPABLE, Clint Eastwood opère un virage à 180° avec une histoire plus légère, réunissant un casting de vieux briscards pour les emmener dans l’espace.

Entre second degrés et odyssée spatiale, SPACE COWBOYS n’est pas le plus grand film réalisé par Eastwood, mais il reste tout de même assez divertissant. Monté avec l’aide de la NASA, le long-métrage est un hommage à des pionniers de l’aviation moderne comme Chuck Yeager, qui n’ont pas pu participer à la conquête spatiale. Sur un esprit revanchard, le cinéaste monte ce projet avec le sérieux qui le caractérise. Sean Connery, Warren Beatty et Jack Nicholson sont d’abord envisagés pour interpréter les « cowboys », mais ils déclineront l’offre. Tommy Lee Jones, Donald Sutherland et James Garner, eux, l’accepteront.

Nous sommes en 1958. Corvin, Hawkins, O’Neill et Sullivan, les quatre pilotes de l’équipe Daedalus, s’apprêtent à partir à la conquête de l’espace lorsque le gouvernement décide de les remplacer par un chimpanzé. Quarante ans plus tard, un satellite russe dérive vers l’atmosphère. Les papys sont alors appelés à la rescousse. Un pitch qui sonne plutôt bien, mais qu’Eastwood ne parvient pas à maintenir sur la longueur. La dynamique tombe régulièrement à plat, mais l’attachement qu’on ressent envers le quatuor sauve la mise. L’abbatage des comédiens y est pour beaucoup tandis que les séquences spatiales restent impressionnantes. Diverses astuces ont été mises en place pour recréer l’apesanteur tandis que la société ILM a conçu de nouveaux effets digitaux afin de rendre l’espace plus réaliste.

SPACE COWBOYS est le dixième plus gros succès de la carrière d’Eastwood en tant que réalisateur. Une rentabilité qui lui permettra de produire son petit documentaire passionnant PIANO BLUES puis de se pencher ensuite sur CREANCE DE SANG.

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