Die Hard, le classement de la saga

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La saga culte DIE HARD portée par Bruce Willis est actuellement disponible sur Disney+. Indissociable des années 90, John McClane s’est offert deux autres volets dans les années 2000 – 2010. On revient sur l’ensemble des cinq épisodes avec un petit classement, du pire au meilleur (enfin, ça n’engage que l’avis du rédacteur). 

5. DIE HARD 5 – BELLE JOURNEE POUR MOURIR réalisé par John Moore (2013)PUBLICITÉ

Cet ultime volet (qui devrait le rester) clôt la saga d’une bien étrange manière. Cassant tout sur son passage (jusqu’à l’absurde dans une course-poursuite qui fait beaucoup de bruit pour rien), la mise en scène laisse beaucoup à désirer et s’embourbe dans le ridicule lors d’une séquence finale pitoyable. Le scénario, complètement divergent des autres volets, a perdu tout ce qui faisait l’âme de la saga. Bruce Willis, éteint, ne croit pas même pas en ses dialogues (très faibles, il faut bien le dire). Son camarade, Jai Courtney, interprétant son fils, n’est pas mieux loti et ne parvient pas non plus à tirer vers le haut cette vague intrigue qui nous mène jusqu’à Tchernobyl. Au mieux, on peut y voir un film d’action tout juste distrayant pour les moins exigeants. Pour les fans, c’est la douche froide.

4. DIE HARD 2 – 58 MINUTES POUR VIVRE réalisé par Renny Harlin (1990)

L’intrigue se situe un an après celle du premier. Des décors restreints, un terroriste et un McClane qui fonce. La recette est sensiblement similaire au précédent sauf que tout y est moins bon. Traînant régulièrement en longueur, cette suite parvient difficilement à maintenir l’intérêt, la faute à un script peu rigoureux qui nous réserve tout de même quelques morceaux de bravoure impressionnants (dont le crash spectaculaire d’un avion). Bruce Willis porte ce film avec une aisance étonnante, bien accompagné par un William Sadler impressionnant en colonel prêt à tout pour remplir sa mission. Leur face-à-face est mal exploité et reste bien en-deçà de celui entre McClane et Hans Gruber. Le manque de rythme lui fait perdre sa place de numéro 3 au profit de RETOUR EN ENFER.

3. DIE HARD 4 – RETOUR EN ENFER réalisé par Len Wiseman (2007)

McClane entre dans l’ère numérique et se dépatouille comme il peut avec la nouvelle technologie. Tout n’est pas parfait dans cet inattendu come-back, plus de douze ans après UNE JOURNEE EN ENFER. Malgré tout, Wiseman s’en sort bien, nous offrant quelques séquences spectaculaires (si on excepte le final grand-guignolesque). La dynamique entre McClane et le hacker Matt Farrell (interprété par Justin Long) s’avère classique (empruntant les codes du buddy movie), mais plutôt bien amenée. L’antagoniste est lui aussi consistant, joué avec malice par Timothy Olyphant. Surtout, RETOUR EN ENFER est réellement plaisant à regarder, l’humour et l’action se mariant avec une dextérité appréciable. On a déjà vu bien pire du côté des suites tardives de franchises !

2. DIE HARD – PIEGE DE CRISTAL réalisé par John McTiernan (1989)

Difficile d’imaginer aujourd’hui à quel point PIEGE DE CRISTAL a changé la face du cinéma d’action. John McTiernan a accouché de ce long-métrage dans la douleur, mais s’en est sorti avec une véritable pièce maîtresse du genre, faisant de Bruce Willis une star mondiale. Il plante sa caméra dans un seul lieu, une immense tour qui forme une société à échelle réduite dont McClane va devoir venir à bout. Face à lui, l’immense Alan Rickman joue le meilleur méchant de la saga, le fameux Hans Gruber. Même si Jeremy Irons dans le troisième volet peut lui faire concurrence, mais l’auteur de ces lignes préfère tout de même l’intelligence et la froideur de Gruber. Une affaire de goût. C’est également pour cela qu’UNE JOURNEE EN ENFER devance PIEGE DE CRISTAL. 

1. DIE HARD – UNE JOURNEE EN ENFER réalisé par John McTiernan (1995)

Un choix fortement difficile, mais la folie de ce troisième volet reste inégalable. De la séquence d’ouverture impressionnante à son rythme dément, en passant par ce duo génial Bruce Willis – Samuel L.Jackson jusqu’au scénario diablement écrit, tout est presque parfait dans UNE JOURNEE EN ENFER. Jeremy Irons, flippant, est également un stratège de génie qui fonctionne par énigme par pure plaisir machiavélique. Les spectateurs sont pris dans une spirale infernale qui ne faiblit jamais. Un sommet.

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