Une date, une histoire : James Cameron et Arnold Schwarzenegger en conflit pour une réplique culte

UNE DATE, UNE HISTOIRE est une rubrique au texte court, qui revient régulièrement sur une date clé du cinéma, se référant à un événement en particulier, une sortie de film, une polémique ou tout autre fait qui a eu lieu dans l’Histoire.

Nous sommes en 1984 sur le tournage de TERMINATOR.

Arnold Schwarzenegger ne sait pas encore qu’il est sur le point de lancer l’une des répliques les plus célèbres de l’Histoire du cinéma. En tout cas, il a dans sa tête de modifier (légèrement) la phrase initiale écrite par James Cameron qui passe alors de « I’ll be back » à « I will be back ». L’acteur explique au cinéaste que ça fait plus « machine« , plus « imposant« . Surpris, Cameron refuse, mais le bodybuilder n’en reste pas là.

L’acteur raconte : « J’ai insisté et je lui balançais alors des « I’ll, I’ll, I’ll » comme une petite fille pour bien lui montrer que ça ne faisait pas du tout viril de contracter la phrase. Je le provoquais un peu pour qu’il comprenne« . Au bout d’un moment, le cinéaste (dont les légendaires colères sont légion) explose et lui hurle. « On en reste à I’ll be back ! Ça suffit maintenant, tu me fais confiance, d’accord ? Je ne te dis pas comment jouer, alors tu ne me dis pas comment écrire. ». Schwarzenegger est bien obligé d’accepter et dira la réplique comme elle fut écrite. Dans son autobiographie intitulée TOTAL RECALL, l’acteur avoue avoir compris « qu’un auteur ne change jamais rien » et que « Jim était encore pire que John Milius, refusant de changer une seul apostrophe de son scénario« . Schwarzy serait-il un peu rancunier ?


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