Gary Oldman, le top 10 de ses prestations

Gary Oldman est l’un des acteurs les plus prodigieux de son époque. Véritable caméléon capable de jouer n’importe quel rôle, il possède une carrière très riche et variée dont je recense ici les 10 meilleures prestations de manière totalement subjective !

10. TRUE ROMANCE réalisé par Tony Scott (1993)

Son interprétation de l’atypique Drexl Spivey a toujours été l’une des préférées de l’acteur. Oldman a accepté le rôle quand Tony Scott lui a expliqué que ce personnage était un proxénète blanc pensant qu’il est noir. Bizarre, audacieuse, complètement barrée, sa prestation est l’une des plus atypiques de sa carrière. Et pourtant, il en possède un bon nombre !

9. LUDWIG VAN B. réalisé par Bernard Rose (1994)

Il incarne ici l’un des plus grands musiciens de tous les temps avec une subtilité impressionnante. Il faut dire que sa versatilité est déjà fascinante puisque l’acteur vient d’enchaîner DRACULA, TRUE ROMANCE et s’apprête à jouer dans LEON ! Si ce biopic sur Beethoven a fait débat parmi les fans, Gary Oldman n’a souffert d’aucune contestation.

8. HARRY POTTER , opus 3 et 5 (2004 et 2007) réalisés par Alfonso Cuaron et David Yates

On a tous eu des regrets de ne pas voir davantage Sirius Black dans les adaptations cinéma de la saga HARRY POTTER. Personnage aux innombrables fêlures, Black est la figure paternelle absolue qui manque tant au petit sorcier à lunettes. Oldman y est bluffant avec son look travaillé et minutieux qui renferme une personnalité profonde émergeant dans quelques séquences d’une beauté indéniable. Il sait également se montrer effrayant dans LE PRISONNIER D’AZKABAN.

7. JFK réalisé par Oliver Stone (1991)

En incarnant le présumé assassin du président Kennedy, Lee Harvey Oswald, Gary Oldman impose une interprétation troublante. Il entame d’intenses recherches, voyageant notamment à Dallas et en Nouvelle-Orléans afin de s’imprégner du parcours de ce coupable idéal. Il disparaît véritablement derrière son rôle, capturant la nervosité d’Oswald avec une précision étrange.

6. LE CINQUIEME ELEMENT réalisé par Luc Besson (1997)

Totalement méconnaissable dans ce film barré de Besson, Gary Oldman livre une prestation monstrueusement décalé, dans un mélange improbable entre Bugs Bunny et… Adolf Hitler ! Oldman a d’ailleurs avoué qu’il avait accepté la proposition de Besson en guise de faveur personnelle car ce dernier avait produit son premier long-métrage en tant que réalisateur.

5. PRICK UP YOUR EARS réalisé par Stephen Frears (1987)

Gary Oldman a ici 29 ans et commence à se faire connaître dans le milieu. Il incarne Joe Orton, un dramaturge gay et controversé de son époque dans un biopic tragi-comique mis en scène par Stephen Frears. Le magnétisme espiègle de l’acteur correspond très bien à l’écrivain, un rebelle de la classe ouvrière qui s’est frayé un chemin vers la gloire dans le Swinging London.

4. LES HEURES SOMBRES réalisé par Joe Wright (2018)

Il fallait au moins toute cette couche de maquillage et un mimétisme d’une précision diabolique pour que Oldman obtienne enfin son oscar. Un film destiné aux récompenses, sublimé par l’interprétation magistrale de l’acteur qui disparaît physiquement derrière Winston Churchill.

3. La trilogie THE DARK KNIGHT réalisée par Christopher Nolan (2005-2012)

En revoyant la trilogie magnifique de Nolan, on se rend compte de l’importance du commissaire Gordon dans ces trois histoires. Si le comédien ne se métamorphose pas ici, il est d’une prestance incroyable, renvoyant notre héros dans ses questionnements les plus profonds tout en possédant une psychologie poussée, abîmée par les mensonges diplomatiques et la noirceur de son environnement. Un véritable pilier.

2. LEON réalisé par Luc Besson (1994)

Dans son rôle d’agent de la DEA, Oldman pousse tous les curseurs dans le rouge pour une interprétation dingue qui le confronte au sérieux professionnel de Jean Reno. En terme d’incarnation pure, Norman Stansfield (le nom du personnage) est une pépite jusqu’au boutiste qui représente totalement ce qu’est Oldman en tant qu’acteur : un passionné qui se plonge corps et âme dans son métier avec une énergie folle.

1.DRACULA réalisé par Francis Ford Coppola (1992)

S’il ne devait rester qu’une prestation, ce serait bien celle-là. Au-delà de la qualité phénoménale du film de Coppola, Gary Oldman est tout simplement prodigieux dans la peau du vampire. Il exerce un pouvoir de fascination inouï qui transperce littéralement l’écran. Il incarne à la fois le charme et la décrépitude, embrassant le mythe avec une délectation palpable tout en usant d’une physicalité animale . Une dichotomie qui représente là aussi toute sa capacité de diversification.

Laisser un commentaire