Le flambeur, James Caan en passionné de jeu

Librement adapté du roman écrit en 1866 par Dostoïevski, LE JOUEUR, le film réalisé par Karel Reisz intitulé LE FLAMBEUR, met en vedette James Caan qui a le vent en poupe en 1973 suite au triomphe du PARRAIN.

Professeur de littérature, Alex Freed est prisonnier de son vice pour le jeu. Quand il a perdu tout son argent, il emprunte à sa petite amie, à sa mère. Quand ses proches ne lui sont plus d’aucune aide, il se tourne vers de dangereux malfrats avec qui il aura maille à partir. Malgré tout cela, il ne peut pas arrêter de jouer.  Après une nuit désastreuse, il perd 44 000 dollars qu’il doit rembourser au plus vite…

Si LE FLAMBEUR peut désarçonner au premier abord, il n’en reste pas moins un film intéressant dans la mesure où James Caan livre une prestation de tout premier ordre. Si l’acteur s’était déjà exprimé dans le rôle principal, ce fut pour deux films assez mineurs, déjà tournés avant le triomphe du PARRAIN. Ainsi, PERMISSION D’AIMER et la comédie LA CHASSE AUX DOLLARS sont deux productions faiblardes dans lesquelles Caan n’a pas grand-chose à jouer. Tout change ici car l’homme qu’il incarne possède, de prime abord, plus de profondeur. Un fait que le long-métrage ne parvient malheureusement pas à réellement exploiter, la faute à un scénario manquant de rigueur.

Pour James Caan, LE FLAMBEUR aura toujours une saveur particulière. Il avait une forme d’affection pour lui, conscient de ce qu’il avait changé pour lui en tant qu’acteur. Il a su alors que ce n’était pas l’acteur d’un seul rôle (Sonny Corleone) et que d’autres portes pourraient bien s’ouvrir. Il s’apprêtait justement à connaitre le succès avec ROLLERBALL.

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