Le Coin des mal-aimés : Iznogoud

Dans cette nouvelle rubrique, je vais me pencher sur ces films qui sont considérés comme « mauvais » ou « ratés », en somme les mal-aimés du cinéma. Le box-office ne sera pas donc pas un critère car seule compte l’opinion populaire ici. À la fin, je pose une question simple : le mal-aimé est-il vraiment un raté ou peut-on le réhabiliter ? Vous pourrez également y répondre en répondant au sondage !

IZNOGOUD réalisé par Patrick Braoudé – 2005

Ça raconte quoi ? Le grand vizir Iznogoud a pour unique ambition de devenir Calife à la place du Calife Haroun El Poussah. Cet être mauvais et risible est prêt à tout pour parvenir à ses fins..

Le contexte : En pleine période d’adaptation des plus célèbres bandes-dessinées, le cinéma français espère simplement surfer sur l’énorme raz-de-marée qu’a provoqué ASTERIX ET OBELIX MISSION CLEOPATRE (plus de 14 millions d’entrées). Le casting cumule les vedettes de la télévision et du cinéma (Michaël Youn, Jacques Villeret, Kad Merad, Elsa Pataky, Franck Dubosc, Magloire…), les invitations sur les plateaux de télé sont légion (c’est simple, IZNOGOUD est partout) et un gros second degrés à la limite de la parodie est mis en avant (pour évidemment plaire aux fans de MISSION CLEOPATRE).

Pourquoi c’est un mal-aimé ? Avec des moyennes faméliques (1,1/5 sur Allociné, 2,8 / 10 sur Sens Critique), des récompenses aux palmarès des pires films (3 bidets d’or, 4 Gérard) et une colère toujours palpable chez les fans de la bande-dessinée, difficile de faire pire qu’IZNOGOUD dans la catégorie impopulaire. Même s’il a rassemblé 2,5 millions de spectateurs à sa sortie…

Vraiment raté ou réhabilité ? Raté. Puissance mille. Difficile de trouver une qualité à ce film complètement à côté de la plaque à l’instar d’un Michaël Youn totalement insupportable de cabotinage. Il n’est bien sûr pas le seul membre du casting à plonger, mais comme il est l’acteur principal c’est forcément sur lui que ça tombe. Il y avait du potentiel avec le matériau d’origine, mais IZNOGOUD préfère la facilité et les gags lourds, entamant lentement sa dérive vers les abimes du cinéma. Certains s’en contenteront et diront que ce n’est pas pire que certaines autres adaptations (coucou ASTERIX AUX JEUX OLYMPIQUES). Il faut également souligner le soin apporté aux décors et aux costumes. Mais la réhabilitation semble tout de même difficile. Voire impossible.

Votre avis : Vous pouvez également voter ci-dessous.

Laisser un commentaire