Qu'est-ce qu'on a tous fait au Bon Dieu ?, les Verneuil passent la troisième

Après deux énormes succès en salles (près de 20 millions d’entrées cumulées), l’histoire de la famille Verneuil se poursuit avec QU’EST-CE QU’ON A TOUS FAIT AU BON DIEU ?, troisième opus qui convoque cette fois la famille de chaque gendre !

Le réalisateur Philippe de Chauveron décide de confronter le couple Christian Clavier – Chantal Lauby à d’autres horizons et d’autres cultures pour les remettre eux-mêmes face à leurs propres convictions. Qu’on se le dise, on a plaisir à retrouver toute la galerie de personnages qui représentent un peu

certains travers de nos propres modes de pensées. L’avantage, c’est bien sûr d’y voir la représentation multiculturelle de la France, ce qui offre forcément quelques solides moments de comédie (notamment lors de cette scène du repas où toutes les familles se déchirent). Les acteurs s’en donnent à coeur joie et nous embarquent dans une succession de scènettes comiques tantôt réussies (le coup du « Jésus Noir » qui pointe du doigt sans méchanceté le côté woke qui bascule souvent vers le ridicule) tantôt évitables (la sous-intrigue de l’aristocrate allemand n’était pas particulièrement judicieuse). Ceci dit, les spectateurs qui ont apprécié les précédents volets seront en terrain connu et devrait donc rire des mésaventures d’un Christian Clavier toujours concerné par un personnage qu’il doit particulièrement aimer interpréter. À l’instar de l’inénarrable Pascal NZonzi, toujours excellent dans la peau d’André Koffi.

Ne cherchez pas bien loin, si les précédents vous ont irrité, il y a peu de chances pour que vous adhériez à celui-ci. Malgré tout, le script est moins gâché que le précédent et retrouve ici une forme d’humour à vif un peu plus jouissif. QU’EST-CE QU’ON A TOUS FAIT AU BON DIEU ? pourrait donc bien remplir sa mission et redonner le sourire à des spectateurs qui l’ont un peu perdu ces derniers mois…

AVIS GLOBAL : Une suite qui joue sur les mêmes ressorts que les précédents tout en intégrant mieux un humour plus corrosif. Sans atteindre des sommets, ce troisième opus reste toutefois assez appréciable.

NOTE :